Initialement rattaché à la paroisse du Cul-de-Sac-à-Vache (ancien nom de Rivière-Salée et les Trois-ilets), érigé en paroisse en 1687, Trou-au-Chat devient commune en juin 1837.
En 1854, le Conseil Municipal jugeant l’appellation péjorative renomme la commune du nom du ministre de la Marine et des Colonies de Napoléon III, Théodore Ducos. Une décision entérinée par décret impérial en septembre 1855.
Ducos, Terre de nature
La ville de Ducos, avec un peu plus de 18.000 habitants, est limitée au nord par Le Lamentin, à l'est par le François, et le Saint-Esprit et au sud par Rivière-Salée. Sa façade maritime englobe une faune et une flore exceptionnelle abritant un grand nombre d’espèces animales et des palétuviers.
La ville de Ducos est célèbre avec le barrage en terre compactée et en roches, appelé la Manzo. Cet équipement de développement a pour objectif d'irriguer les terres agricoles.
Ducos, terroir de personnalités et ville de culture
Outre les maires Charles Huyghues Derivry, 1er magistrat de ville, Maurice Louis-Joseph-Dogué, maire et député socialiste de Ducos, Lucien Cilla, Charles André Mencé, le conseiller général Pierre Zobda-Quitman, la ville garde en mémoire les stigmates de l'assassinat de :
- Charles Zizine (1882-1925), conseiller général de Ducos, tué le 24 mai 1925 par la balle du gendarme Rocquet sous l'ordre du commissaire de police Labalette.
- Louis Huyghues des Étages (1873-1925), conseiller général et maire de Rivière-Salée, tué par la même balle qui atteindra Charles Zizine.
La ville de Ducos a aussi sa tradition d’écrivains :
- Marie-Magdeleine Carbet romancière, auteur de "Rose de ta grâce", prix littéraire des Caraïbes
- Georges Desportes, écrivain, romancier, poète et essayiste, auteur des romans : "Les Marches souveraines", "Sous l'œil fixe du soleil" et "Cette île qui est la nôtre".
Ducos, ville de sport dont le cyclisme
La ville de Ducos est par excellence sportive. On y pratique du football avec le New Star. Ce club a fourni sur le plan national, Mickaël Biron, professionnel de l'AS Nancy Lorraine.
Les autres disciplines ne sont pas en reste : handball, basketball, volley-ball, gymnastique, athlétisme et judo.
Mais à coup sûr, la ville demeure une pépinière de talents pratiquant la "petite reine". L'Espoir cycliste Ducossais constitue un vivier pour ce sport martiniquais.
Le ducossais Roger Martial fut le premier vainqueur du tour cycliste de Martinique en 1965, sous les couleurs de l'UCM.
Alfred Defontis fut couronné champion de la Martinique et gagnant du tour avec l’Espoir cycliste ducossais en 1973.
Aujourd’hui Thierry Ragot demeure le chef de file d'une génération combative.
Quelques sites à visiter
- L’église Notre Dame de la Nativité, riche en histoire comme son dallage et sa fameuse cloche "Sébastopol" ramenée de la guerre de Crimée.
- Le château Aubéry, Construit de 1928 à 1931 par Eugène Aubéry, administrateur de l’usine centrale du Lareinty. Situé en bordure de l’ancienne route du François, au quartier Croix-Rivail, à la limite du Lamentin. Il a été acquis par la commune de Ducos.
"Nous sommes une terre de champions"
La ville est heureuse d'accueillir de nouveau le Tour Cycliste International de Martinique. La population de Ducos, terre de Champions, apprécie particulièrement le vélo. Voilà pourquoi nous avions à cœur de lui offrir ce grand moment de sport et de liesse populaire avec cette étape symbolique du 14 juillet. Espérons une victoire ducosaisse après celle de Thierry Ragot de L'ECD à Trinité. Un grand bravo à l'ensemble du peloton, au comité, aux clubs, aux bénévoles, aux partenaires, aux services municipaux et de la CTM, et au public qui font revivre cette compétition après 2 ans d'absence."
Aurélie Nella -Maire de Ducos