Lahars du Prêcheur : un premier rapport circonstancié sur les constats faits sur le terrain

La mission "Lahar" a fait un premier rapport circonstancié sur les constats faits sur le terrain
La première mission sur les lahars du Prêcheur a fait le point après trois jours d'études sur les flancs de la Pelée. Le phénomène de "lahar", dans la rivière du Prêcheur, est "complexe et impressionnant", a estimé, Jean-Claude Thouret, volcanologue, jeudi 5 avril au cours d'une conférence de presse
La première mission de la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises (DGSCGC), à propos des lahars du Prêcheur, s'est terminée hier (jeudi 5 avril). Les trois techniciens ont fait le point au cours d'une conférence de presse, à Fort-de-France, juste avant leur départ.

Les premiers constats


Pour Edouard de Gouzillon de Belizal, professeur agrégé au laboratoire de géographie de l’université de Paris-Nanterre, spécialiste des lahars, " le phénomène qui frappe le Prêcheur est somme toute, très classique".
Le deuxième spécialiste, Jean-Claude Thouret, volcanologue et professeur à l'université de Clermont-Ferrand précise que c'est "un phénomène combiné avec une falaise qui s'écroule, du matériel remobilisé par les pluies, de la circulation d'eau à l'intérieur de cette falaise, une distance très courte entre celle-ci et le littoral et enfin des coulées de débris extrêmement riches en blocs rocheux".

Cette mission fera l'objet d'un premier rapport circonstancié sur les constats faits sur le terrain.

(Re)voir les explications de Kelly Babo et Marc-François Calmo : 
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