La commune du Prêcheur est toujours menacée par les coulées de boue volcanique. Ce phénomène naturel très inquiétant pour la population est une véritable richesse pour certaines entreprises. Ces débris volcaniques sont en fait de la pouzzolane, l’une des matières premières utilisées dans le ciment
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La roche pouzzolanique, composée à 70% de silice, est aujourd’hui extraite du versant sud-ouest de la montagne Pelée par des entreprises spécialisées.
Trois carrières sont implantées à Saint-Pierre, et chaque année l'une d'entre elles, Les sablières de Fond Canonville extrait mécaniquement 540 000 tonnes de pouzzolane de la montagne.
Lors d’intempéries majeures, comme ceux que l’on a connues ces dernières semaines, ce sont ces mêmes roches qui glissent naturellement des flancs de la montagne et forment le fameux "lahar".
95% des bétons sont faits à partir de la Pouzzolane. Ces débris volcaniques ont donc une valeur économique bien réelle. Si les carriers parviennent à les récupérer, ces roches et ce sable se retrouveront très vite dans notre environnement quotidien et sans doute dans celui de nos voisins de la Caraïbe.
(Re)voir le premier épisode de ce dossier avec des images d'Eddy Bellerose, André Quion-Quion et Haurry Adrasse :
La municipalité souhaite libérer rapidement la rivière des Abymes de toutes traces des précédents "lahars" mais cette matière suscite la convoitise des carriers.
Des professionnels qui sont prêts à curer le cours d'eau gratuitement pour y récupérer les roches et le sable pouzzolanique. Sauf que les choses ne sont pas si simples.
(Re)voir le second épisode de ce dossier avec des images d'Eddy Bellerose, André Quion-Quion et Haurry Adrasse :
Trois carrières sont implantées à Saint-Pierre, et chaque année l'une d'entre elles, Les sablières de Fond Canonville extrait mécaniquement 540 000 tonnes de pouzzolane de la montagne.
Lors d’intempéries majeures, comme ceux que l’on a connues ces dernières semaines, ce sont ces mêmes roches qui glissent naturellement des flancs de la montagne et forment le fameux "lahar".
95% des bétons sont faits à partir de la Pouzzolane. Ces débris volcaniques ont donc une valeur économique bien réelle. Si les carriers parviennent à les récupérer, ces roches et ce sable se retrouveront très vite dans notre environnement quotidien et sans doute dans celui de nos voisins de la Caraïbe.
(Re)voir le premier épisode de ce dossier avec des images d'Eddy Bellerose, André Quion-Quion et Haurry Adrasse :
Des professionnels qui sont prêts à curer le cours d'eau gratuitement pour y récupérer les roches et le sable pouzzolanique. Sauf que les choses ne sont pas si simples.
(Re)voir le second épisode de ce dossier avec des images d'Eddy Bellerose, André Quion-Quion et Haurry Adrasse :