Puis, à l’issue de la période de déconfinement (entre le 11 mai et le 10 juillet 2020), les promoteurs espéraient enfin lancer leur chaîne généraliste. Mais la crise sanitaire ayant fortement impacté l’économie, les achats d’espaces publicitaires escomptés n’étaient pas au rendez-vous, la publicité étant la principale ressource envisagée par la société privée Martinique Télévision, en dehors de ses fonds propres.
Second report
Il a donc fallu reporter de nouveau le lancement au mois de novembre 2020. Mais une fois encore, il y aura un retard à l’allumage, comme l’a annoncé sur sa page Facebook, le fondateur, Max Monrose, le 20 octobre dernier.
Malgré tous mes efforts et une motivation sans faille de mon équipe (...), je dois prendre une décision difficile : le report de notre lancement.
La morosité générale qui règne dans le monde entier depuis l’apparition de la Covid-19 ne nous a pas épargné.
Max Monrose dit "réfléchir à des solutions adaptées à la situation", alors qu’il avait déjà sa feuille de route depuis la création de sa nouvelle société en juin 2019, pour porter ce projet de télé locale. Un projet avec une offre de programmes d’information et de divertissement, sur la TNT, le câble, le satellite et Internet.
Depuis l'arrivée de la Covid-19, toutes les règles ont changé, ce qui était acquis l'année dernière ne l'est plus aujourd'hui. Le fonctionnement des banques, l'intérêt des investisseurs, la frilosité des clients... Tout est différent !
Il nous faut un certain temps pour nous adapter.
Même difficulté pour Not FM
Autre projet compromis, celui de cette radio-télé qui devait être baptisée Not FM. Portée par Guillaume de Reynal et d’autres partenaires, l’initiative aurait été perturbée à cause du contexte de crise, mais pas seulement d'après le chef d’entreprise.
Jeudi 22 octobre 2020, les députés ont voté "un coup de pouce fiscal" en faveur des télévisions et radios privées d'Outre-mer, face à la crise du coronavirus et la chute "drastique" de leurs recettes publicitaires.Avec une équipe d’animateurs et de journalistes, nous avions un projet, un "rêve" pour la Martinique au sein de la grande Caraïbe.
Ce rêve de radio et de télévision conçu pour exporter l’image, la culture, l’histoire de la Martinique, tout en militant localement pour la connaissance de notre histoire (...).
Ce rêve de média est toujours d’actualité, mais a été ralenti et non bloqué par un mauvais partenariat. Nous sommes en recherche d’investisseurs ou de partenariats forts.
Adopté lors de l'examen du projet de budget de la Sécurité sociale 2021, l'amendement intègre la production audiovisuelle d'Outre-mer à un barème renforcé d'exonération de cotisations sociales et patronales ultramarines, un dispositif dit "LODEOM".
L’objectif est de soutenir des médias ultramarins "fragiles, du fait de leur petite taille et de l'étroitesse du marché de la publicité", une main tendue qui pourrait dégager quelque-peu l’horizon des deux entrepreneurs.