Lavi awtis rèd

La commission interrégionale est composée de dix-sept experts de différent corps de métier, de la Martinique et de la Guadeloupe.
Défendre un projet pour être un artiste qui vit de son art. C'est le quotidien d'un danseur-chorégraphe, un musicien, un metteur en scène ou un comédien. Dix-huit compagnies ont défendu leur projet jeudi (16 février) devant la commission d’expert interrégionale de la DAC.

"Lavi awtis rèd", être un artiste n’est pas une chose facile... l'adage se vérifie au quotidien. En effet, avant de pouvoir montrer le fruit de son travail sur une scène, l'artiste doit monter un projet, le défendre pour obtenir une salle et les fonds nécessaires pour tout financer.

Ce jeudi 16 février, la Direction des Affaires Culturelles (DAC) a accueilli les représentants de chacune des dix-huit compagnies. Un à un, ils se sont se présentés devant les membres de la commission d’expert afin d'obtenir une aide à la création indispensable poursuivre leur projet jusqu'à sa diffusion. 

Réussir à convaincre

Pour ce grand oral, dix-sept experts de différent corps de métier, de la Martinique et de la Guadeloupe, puisqu'il s'agit d'une commission interrégionale. Elle est chargée de délivrer un avis favorable ou défavorable sur les demandes déposées cette année pour les arts vivants (théâtre, danse et musique).

Cette commission ne se réunit qu’une fois par an. L'année dernière elle s'est tenue en Guadeloupe. Après étude de leur dossier, dans une dizaine de jours, les artistes pourront enfin savoir si leur projet pourra voir le jour. 

(Re)voir le reportage avec les images de Marc Balssa : 
©martinique