Le 51e festival culturel de Fort-de-France commence à Trénelle, quartier symbole du génie collectif. Ouverture en deux temps. En premier lieu à travers un parcours photographique et un spectacle tradition.
Les photographes Jean Guy Cauver et Sylvain Demange épatent l'auditoire
À travers leurs photos, les 2 professionnels ont suscité le dialogue avec un public venu nombreux pour découvrir, partager et se remémorer des souvenirs.
Jean Guy Cover militant photographe, sillonnant depuis plus de 3 décennies les scènes artistiques. Il a voulu raviver la mémoire des habitants du quartier et des visiteurs.
Il a proposé des clichés d'enfants du quartier comme la chanteuse Céline Flériag, le conteur Paulo Athanase, le président du conseil exécutif Serge Letchimy, le batteur William Sylvain Demange. Photographe de la mémoire et de l'histoire, il a travaillé sur l'humain dans l'urbain. Il a capté des moments forts de famille.
Leurs photos ont permis de découvrir des personnalités qui ont façonné ce lieu de mémoire. Dans une ambiance parfois émotionnelle, les visiteurs ont déambulé dans les rues de Trénelle et à l'intérieur des terres.
Les photographes ont aussi évoqué avec plaisir quelques anecdotes. Un moment convivial qui avait comme point de rencontre le centre culturel Francois Pavilla.
Spectacle de Guy Vadeleux
Dans la cour de l’école Aristide Maugée de Trénelle, Guy Vadeleux, enfant du quartier et défenseur de la musique traditionnelle, se donne en spectacle avec le groupe Otantik.
Je suis un enfant du quartier. J’ai grandi à quelques mètres de l’école Aristide Maugée. J'ai appris mes premières notes de guitare avec Simon Dersion, un guitariste prodigieux. Trénelle a toujours été productif. Je suis heureux de me produire.
Guy Vadeleux -Auteur-compositeur- Chef d'orchestre
Guy Vadeleux s'est entouré de pointures. Au piano, son fils, Guy Marc Vadeleux, à la basse Jean-Marc Albicy, à la batterie Dominique Bougrainville, aux percussions Micky Téléphe, au chacha Jacques Jean-Louis, à la clarinette Jonathan Charles, Claudine Pennont et Max Télèphe au chœur et Roro Kaliko à l'accordéon.
Reprenant quelques titres traditionnels, Otantik a régalé le public et apporté des notes de bonheur.
À noter que la topographie du quartier a permis à beaucoup de familles habitant les hauteurs et du haut de leur balcon, d’assister à un spectacle de qualité.