L'assemblée générale (2 mars 2021) du campus en Martinique, vote pour la grève mardi prochain (9 mars). Un mouvement qui s’accompagne d’une action juridique engagée pour faire annuler les statuts récemment votés par le conseil d’administration de l’Université des Antilles.
Une assemblée générale qui débute par les raisons de la colère : un changement de statut voté la semaine dernière en conseil d’administration à la demande du président de l’Université des Antilles Eustase Janky.
Désormais plus de présidence alternée entre la Guadeloupe et la Martinique, les élus de l'Université éliront un président qui choisira 2 vice-présidents.
Les professeurs et les représentants du personnel, ont passé en revue tous les problèmes que posent ses nouveaux statuts, mais également ce que les professeurs appellent "un système totalitaire antidémocratique" installé par les collaborateurs du président en Martinique. Une accusation reprise par les politiques présents mardi matin (2 mars 2021) à l’amphithéâtre de la faculté de droit sur le campus de Schoelcher.
Par la présence et les témoignages des conseillères exécutives, Aurélie Nella, Sylvia Saithsoothane, du conseiller municipal Daniel Chomet, nos politiques rentrent donc dans ce conflit qui oppose représentants des étudiants, des professeurs et le personnel, contre la présidence basée en Guadeloupe. Une présidence qui selon les professeurs fait subir des pressions à tous ceux qui travaillent dans cette université s'ils ne sont pas en accord avec elle.
La grève est donc votée pour mardi prochain (9 mars 2021). Un mouvement qui s’accompagne d’une action juridique engagée pour faire annuler les statuts récemment votés par le conseil d’administration de l’Université des Antilles.