Le carnaval, une aubaine pour les commerçants et les couturiers de la Martinique

Un reportage de Maurice Violton et Christelle Sivatte. ©Martinique la 1ère
Chaque week-end, l’ambiance des vidés monte d’un cran avant les jours gras. Les préparatifs s’accélèrent avec notamment la confection des costumes des soirées, des vidées et avant tout des écoles. Les couturières ont le pied sur la pédale des machines à coudre, qui filent nuit et jour. La morosité des derniers mois à laisser place à la frénésie. (Re)voir le reportage de Maurice Violton et Christelle Sivatte.

Sabrina, habitante de Cap Macré à Sainte-Anne espère trouver son bonheur pour confectionner le costume de Carnaval de son fils sur le thème de la mer dans une mercerie du centre-ville de Rivière-Pilote

Marie-Carmen, gérante d'une mercerie, tient son établissement depuis une trentaine d’années. Le carnaval représente pour elle une bonne aubaine.

C'est une période que j’apprécie. S'il y avait plusieurs carnaval dans l’année serait parfait pour les affaires. Quand on démarre la vente du carnaval, c’est d’abord avec les écoles. Puis, quand les jours gras approchent, le public s’élargit pour ceux qui vont en soirée.

À quelques mètres de la mercerie de Marie Carmen, se trouve un atelier de couture. Flore y exerce son métier depuis 1982. Le carnaval représente pour elle un surplus d’activité et là encore, ce sont les écoles qui donnent le ton.

L’école maternelle, primaire et l’école de Préfontaine. Ça représente une centaine de costumes. Parfois j’ai même l’occasion de refuser parce que ça fait un peu trop pour moi. C’est un plaisir. (…) J’aime bien voir les enfants lorsqu’ils sont habillés et que j’ai fait ma confection, que les enfants mesurent leurs costumes et que je vois que ça tombe très bien.

Flore

Il faut compter en moyenne une trentaine d’euros pour de tels costumes, travail et fournitures compris.

Le carnaval, période de défilement et de plaisir, est un booster de l’économie à Fort-de-France et en commune.