Le CHU de Martinique a organisé une conférence de presse, ce mardi (19 juillet), à l’hopital Pierre Zobda-Quitman (Fort-de-France). 274 patients ont été rappelés pour faire des examens complémentaires, suite à leur contact avec un agent hospitalier, contaminé par le VIH et l’Hépatite B.
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Sur 1 200 dossiers examinés, 274 personnes ont été rappelées par le CHU. C'est le chiffre donné ce mardi (19 juillet) par Nicolas Estienne, le directeur de l'hôpital, lors d'une conférence de presse. Entre 2012 et 2015, ces patients ont été en contact avec un professionnel de santé, contaminé par le VIH et l'Hépatite B. Ils ont été informés par courrier en leur demandant de réaliser rapidement des examens. Les premières lettres sont parties samedi (16 juillet). Déjà deux patients se sont faits connaître.
Pendant sa conférence de presse, la direction de l'Hôpital insiste sur le "risque faible" de contamination. "Il y a moins de cinq cas avérés dans le monde depuis le début de l'épidémie du VIH, dans le cadre de la transmission de soignant à soigné", affirme le docteur André Cabié, chef du service maladies infectieuses du CHUM.
S’agit il d’un homme d’une femme ? D’un médecin ou d’un infirmier ? Savait-il qu’il était porteur des deux virus alors qu’il continuait à soigner des personnes ? Comment a-t-il contracté les maladies ? À toutes ces questions, la direction du CHUM oppose le secret médical.
La vaccination contre l'Hépatite B pour les professionnels de santé est obligatoire. Mais pour le VIH, le dépistage n’est pas exigé.
Pendant sa conférence de presse, la direction de l'Hôpital insiste sur le "risque faible" de contamination. "Il y a moins de cinq cas avérés dans le monde depuis le début de l'épidémie du VIH, dans le cadre de la transmission de soignant à soigné", affirme le docteur André Cabié, chef du service maladies infectieuses du CHUM.
Secret professionnel
C’est, à la fin de l'année 2015, au moment de l’apparition des signes cliniques de la maladie que le CHU a été alerté. Aujourd'hui, le professionnel de santé n’exerce plus.S’agit il d’un homme d’une femme ? D’un médecin ou d’un infirmier ? Savait-il qu’il était porteur des deux virus alors qu’il continuait à soigner des personnes ? Comment a-t-il contracté les maladies ? À toutes ces questions, la direction du CHUM oppose le secret médical.
La vaccination contre l'Hépatite B pour les professionnels de santé est obligatoire. Mais pour le VIH, le dépistage n’est pas exigé.