Le don d'organes en Martinique : un sujet sensible mais vital

Réflexion sur le don d'organes. ©Martinique la 1ère
La journée nationale de réflexion sur le don d’organes (jeudi 22 juin) permet de savoir qu'en Martinique, les demandes sont particulièrement fortes par exemple, pour les insuffisants rénaux mais il y a encore trop peu de dons. Certains ont eu la chance de bénéficier d’un don d’organe comme Johanna Jean Ernest. Voici le résumé de son histoire.

C'est l'histoire du bonheur de Johanna, une jeune maman qui s’occupe de sa petite Solène de 5 mois. Elle mène une vie normale depuis l’âge de 17 ans, grâce à un jeune homme, mort dans un accident, elle a obtenu une greffe de rein qui a changé sa vie.

Johanna, 35 ans, ne parle que depuis peu de cette expérience de vie. Elle a été sous dialyse pendant de longues années, puis a subi deux greffes de rein grâce à deux dons, à 5 ans et à 17 ans, suite à une insuffisance rénale aiguë.

Sa seule obligation aujourd’hui est un traitement à vie, un traitement anti rejet à prendre deux fois par jour.

Une chance, car aujourd’hui quelques 250 martiniquais sont en attente d’un greffe du rein, contre 10 donneurs comptabilisés en 2022 par les services de santé, et 24 donneurs potentiels.

Aujourd’hui, il y a trop peu de dons surtout chez les familles touchées par un deuil brutal.

Le 22 juin, lors de la journée nationale de réflexion sur le don d’organes, la campagne a mis l’accent sur l’importance de parler.