Il est une alternative au prêt bancaire : Le financement participatif permet à des particuliers d'investir dans des sociétés à la recherche de fonds. Des entrepreneurs locaux y ont déjà eu recours...et ça marche!
•
Crowdfunding, ou financement participatif en français. Cette expression désigne la pratique consistant à emprunter de l’argent à des particuliers pour financer une activité.
Presque tout se fait sur une plate forme internet sur laquelle sont inscrits les investisseurs potentiels. Après l’avoir fait valider par un expert-comptable et la plate-forme, l’entrepreneur présente son projet aux abonnés. Ceux qui acceptent d’investir ne doivent pas prêter plus de 1.000 euros par projet. Ils peuvent, en revanche, s'ils le souhaitent, se positionner sur plusieurs projets.
Et l'activité peut être juteuse ! Le prêt est en effet, assorti d’intérêts compris entre 5 et 12%. Tout dépend, en fait, de la fiabilité du projet. Autrement dit, plus le projet est certain d’aboutir, plus le taux est faible. Inversement, moins il est sûr, plus le taux augmente.
Mais, même de ce point de vue-là, le risque est minime. Le taux de défaut - c’est-à-dire, le nombre de projets qui échouent - ne dépasse pas les 2%, selon les experts.
S’il est difficile, pour l’heure, d’évaluer le phénomène en Martinique, en l’absence de statistiques, certains lui prédisent un bel avenir. D'après ses défenseurs, ce système rend les citoyens acteurs de leur propre développement. Surtout, il renvoie à la culture du "coup de main", constitutive de la société martiniquaise, selon la sociologue Juliette Smeralda.
Presque tout se fait sur une plate forme internet sur laquelle sont inscrits les investisseurs potentiels. Après l’avoir fait valider par un expert-comptable et la plate-forme, l’entrepreneur présente son projet aux abonnés. Ceux qui acceptent d’investir ne doivent pas prêter plus de 1.000 euros par projet. Ils peuvent, en revanche, s'ils le souhaitent, se positionner sur plusieurs projets.
Un investissement qui rapporte
Et l'activité peut être juteuse ! Le prêt est en effet, assorti d’intérêts compris entre 5 et 12%. Tout dépend, en fait, de la fiabilité du projet. Autrement dit, plus le projet est certain d’aboutir, plus le taux est faible. Inversement, moins il est sûr, plus le taux augmente. Mais, même de ce point de vue-là, le risque est minime. Le taux de défaut - c’est-à-dire, le nombre de projets qui échouent - ne dépasse pas les 2%, selon les experts.
Les citoyens au coeur du développement économique
Ce concept, qui a le vent en poupe en France, a fait des émules en Martinique. Une société de location de voitures a ainsi débloqué 126.000 euros, grâce à ce procédé.S’il est difficile, pour l’heure, d’évaluer le phénomène en Martinique, en l’absence de statistiques, certains lui prédisent un bel avenir. D'après ses défenseurs, ce système rend les citoyens acteurs de leur propre développement. Surtout, il renvoie à la culture du "coup de main", constitutive de la société martiniquaise, selon la sociologue Juliette Smeralda.