Le Grand Ballet de la Martinique doit cette longévité (77 ans), a des femmes et des hommes tel que Loulou Boislaville, qui ont œuvré sans cesse pour la défense et la sauvegarde du folklore martiniquais.
C'est justement l'une des vocations de la toute jeune association du nord caraïbe, "Papillon Bleu", laquelle a souhaité mettre à l'honneur le GBM, présidé par Suzon Sainte-Rose, ancienne danseuse de la troupe.
Plusieurs personnalités du monde des arts, de la culture et de la politique ont assisté à cette cérémonie, dont la sous-préfète de la ville d'art et d'histoire, Amélie De Sousa.
Le Ballet et ses grandes figures
Léandre Moreau, le directeur général du Grand Ballet (à gauche, aux côtés de Pascale Lavenaiure, directrice de Martinique 1ère), a pris la parole avec sa présidente, Suzon Sainte-Rose (à droite de l'image), afin de retracer l'histoire de la troupe.
Il a notamment évoqué les pères fondateurs, (Alexandre Nestoret, Marcel Misaine et Loulou Boislaville en particulier) en rappelant les grandes dates. L'arrivée du chorégraphe américain, Ronnie Aul, aura été un moment clé dans l'évolution de la formation folklorique.
"Une école"
Le Grand Ballet Martinique est aussi "une école" qui a formé des générations de danseurs, a souligné Suzon Sainte-Rose au pupitre.
Éloges de 2 participantes...
Je vous félicite d’avoir porté haut, le costume, la danse à travers le monde en chine, au Japon... Au nom de la municipalité, je vous souhaite longue vie ainsi qu’à la jeune génération qui assure la relève. Merci au chantre Loulou Boislaville qui nous regarde".
Rylha Martial - adjointe au maire de Saint-Pierre, en charge de l'événementiel
On a un pays formidable, le plus beau du monde, car grâce à la culture on pourra se distinguer des autres pays de la Caraïbe comme Cuba ou Saint Domingue... Car il y a une seule chose qu’ils n’auront pas comme nous, c’est cet aspect patrimonial, notre musique, biguine et mazurka. Grâce à ces éléments, on peut faire de notre pays un fleuron du tourisme.
Catherine Conconne - sénatrice