Le maire du Vauclin adresse sa démission au préfet de Martinique

Georges Cléon, le maire du Vauclin.
Georges Cléon, confirme l'envoi (mardi 11 juin) au préfet de Martinique, d'une lettre de démission de ses fonctions de maire du Vauclin. C'est le deuxième maire qui quitte son siège en moins de deux mois après son homologue de Case-Pilote.

"Un homme politique ne doit pas attendre d'être en incapacité physique ou intellectuelle pour faire la place à la relève et à la jeunesse", écrit Georges Cléon, 74 ans, dans un communiqué de presse partagé hier soir (11 juin) sur les réseaux sociaux.

Place à la jeunesse ?

Le maire du Vauclin adresse sa lettre de démission au préfet de Martinique. La démission est définitive à partir de son acceptation par le représentant de l'État ou, à défaut de cette acceptation, un mois après un nouvel envoi de la démission constatée par lettre recommandée selon l’article L2122-15 du code général de collectivités territoriales.

C'est avec une émotion toute égale mais le cœur plein de confiance en l'avenir que je me retire, assuré de laisser le destin de notre belle commune dans de très  bonnes mains, bien formées (ou préparées), matures, expérimentées et dynamiques.

Georges Cléon, maire démissionnaire du Vauclin

Georges Cléon, maire du Vauclin depuis mars 2020, à la suite de Raymond Occolier (1995 / 2020), reste au conseil municipal et précise que c'est Jimmy Farreaux, le premier adjoint, qui assure son intérim jusqu'à la nouvelle élection au sein du conseil municipal.

Ce scénario, je l'avais pressenti depuis 2020. Donc ce n'est pas une surprise pour moi, les rênes étaient déjà lâchées depuis un moment. En ce qui me concerne, j'observe surtout qu'au conseil municipal de lundi soir (10 juin 2024, ndlr), à aucun moment il ne l'a sous-entendu. Il a l'a dirigé comme d'habitude.

Lucie Lebrave, conseillère municipale de l'opposition

Georges Cléon est le deuxième maire de Martinique qui renonce à son siège, moins de deux après Ralph Monplaisir à Case Pilote.

Que faut-il en penser ?

Les maires sont-ils usés face aux contraintes juridiques, aux attentes renforcées des habitants, à la diminution des moyens, ou s'agit-il de favoriser le renouvellement ? Les démissionnaires devront être plus explicites.