Pour sa 15e édition, la Transat Jacques Vabre met le cap sur la Martinique. La Route du café part explorer les Antilles.
Le point de départ, historique, reste le même : le bassin Paul Vatine du Havre. La course arrivera par le sud de la Martinique, et passera tout près du rocher du Diamant, et se terminera dans la baie de Fort-de-France. Un vrai changement par rapport aux précédentes éditions avec la promesse d’un joli spectacle.
Une transatlantique au rayonnement international
Ceux qui ont lu "Grand café" de Raphaël Confiant ou l’odyssée maritime du café, de son histoire et de son adoption, savent que dans les années 1720, la Martinique avant d’être une terre de canne-à-sucre était le berceau de la production caféière.
Sur les 86 équipages inscrits, 46 sont désormais qualifiés pour la Route du Café. Les autres skippers sont en train de valider leurs obligations sportives.
À bord d'un class 40, le Martiniquais Eric Baray est associé au normand Jean-Édouard Criquioche, marin d'exception. (3 Jacques Vabres et 2 Route du Rhum).
Eric Baray, homme de challenges a découvert les joies de la course au large et les transats. La transat Jacques Vabre demeure une occasion de défendre et valoriser la Martinique
Chaque fois, que je prends le départ d'une course internationale, j'ai à coeur de jouer le rôle d'ambassadeur de notre destination. C'est ma manière de particviper au rayonnement de notre belle Martinique.
🤩 Le Martiniquais @EricbarayMq, seul skipper originaire de l'île, participera à la #TransatJacquesVabre, avec le skipper Jean-Edouard Criquioche, en Class40 !
— Transat Jacques Vabre (@TransatJV_fr) September 14, 2021
😉 Un duo normand-martiniquais, clin d'œil pour la #RouteDuCafé ! @LH_LeHavre | @RegionNormandie | @cmtMartinique https://t.co/1trhbK1gEp
Affirmer sa compétitivité
8 ans après sa dernière traversée de l'Atlantique (Transat Bénodet) Eric Baray reprend la compétition et se dit prêt à braver les éléments marins. Il explique que l'appel du grand large est naturel.
J'ai grandi au contact de la mer et au gré des conditions de navigation familiale. La voile a été formatrice. Elle m'a apprise à respecter l'environnement, à développer chez moi le goût de l'effort, le dépassement de soi, le respect de l'autre et le gôut de la performance.