La World Natural Bodybuilding (WNBB), fédération internationale qui revendique un culturisme sain et sans produits dopants, poursuit ses rendez-vous à travers le monde.
En fin de semaine dernière, c’est la Gironde qui a accueilli une nouvelle épreuve du calendrier international réservé aux amateurs.
Parmi la trentaine de concurrents, le Martiniquais Ronald Granville et des concurrents venus de Roumanie, Angleterre, Sénégal, Côte d’Ivoire, Suisse, Cameroun ou encore d’Afghanistan.
Préparé pour, mais encore du mal à réaliser
Sacré Champion, Ronald Granville a encore du mal à réaliser
Franchement, je suis toujours ému, toujours sur le coup de l'émotion. Ca a été une compétition qui a été dure. On avait un plateau bien chargé, des concurrents vraiment bien préparés aussi. J'ai su tirer mon épingle du jeu pour arriver à ce résultat… La différence, c'est que j'ai su identifier déjà au premier rapport les points faibles de mes adversaires. Et du coup, leurs points faibles étaient mes points forts. Du coup, j'ai joué dessus et voilà !
Ronald Granville, champion du monde
Plusieurs passages ou rapports sont au programme de la compétition avec une exécution de postures exigées devant les juges.
Ces derniers arbitrent, en fonction de critères tels que la mise en évidence de la musculature, la pose et aussi la présentation artistique proposée.
6 mois de préparation, des sacrifices payants
Avec ce titre mondial, celui qui s’est préparé de manière rigoureuse depuis presque six mois s’ouvre les portes de la filière professionnelle.
En premier lieu, le titre mondial va me mener à faire d'autres compétitions, surtout à l'étranger. Avec l'obtention de la carte Pro, ça va m'aider à pouvoir chercher des sponsors et avec donc la prise en charge de mes déplacements. Mon ambition au-delà de ce titre obtenu à Bordeaux est déjà de remettre mon titre en jeu et de me préparer pour la prochaine compétition prévue en 2025 à Madrid.
Ronald Granville,, champion du monde de
Rigueur et investissement accompagnent Ronald Granville au quotidien avec le soutien de son staff aussi exigeant que le champion du monde lui-même.
Le circuit professionnel, c’est une autre histoire mais le jeune martiniquais veut croire en ses chances d’aller le plus loin que possible.