Dans une lettre adressée à Jean Castex, le président de l’Assemblée de Martinique, propose que "tout passager en provenance de l’extérieur, y compris les autres régions et territoires français de la Caraïbes et des Amériques, fassent désormais l’objet d’un test préalable".
Face au rebondissement de l’épidémie de coronavirus, Claude Lise, le président de l’assemblée de Martinique a décidé de saisir le chef du gouvernement, Jean Castex, au nom des élus territoriaux, à propos des mesures sanitaires actuellement en vigueur aux frontières de l’île.
Dans sa requête datée du 16 octobre 2020, Claude Lise fait observer que les tests PCR nasopharyngés auxquels sont soumis les voyageurs au départ de la France hexagonale 72 heures avant leur embarquement, ne concernent pas la circulation des personnes entre les Antilles-Guyane et les destinations internationales.
En outre, le représentant de l’assemblée territoriale souhaite "que les nouveaux tests antigéniques rapides SARS-CoV-2 soient également admis" pour les analyses préalables réclamées, "ainsi que tout autre test de détection de sensibilité et spécificité au moins comparable qui serait proposé par les autorités nationales des pays d’origine des liaisons aériennes ou maritimes".
Claude Lise suggère enfin que ces tests soient suivis d’un autre contrôle antigénique rapide, sept jours après l’entrée en Martinique.
Dans sa requête datée du 16 octobre 2020, Claude Lise fait observer que les tests PCR nasopharyngés auxquels sont soumis les voyageurs au départ de la France hexagonale 72 heures avant leur embarquement, ne concernent pas la circulation des personnes entre les Antilles-Guyane et les destinations internationales.
Des mesures jugées insuffisantes
Les données épidémiologiques récentes ont mené au classement de la Martinique en zone d’alerte ("zone rouge"), la lecture des chiffres officiels publiés par les ARS nous orientant vers un rôle probable d’importations virales en provenance notamment de la Guadeloupe et Saint-Martin, dans la résurgence des cas en Martinique.
A cet égard, il ne nous apparait pas que les mesures prises pour pallier la situation (essentiellement la limitation des vols en provenance de Pointe-à-Pitre) soient suffisantes pour enrayer le problème.
En outre, le représentant de l’assemblée territoriale souhaite "que les nouveaux tests antigéniques rapides SARS-CoV-2 soient également admis" pour les analyses préalables réclamées, "ainsi que tout autre test de détection de sensibilité et spécificité au moins comparable qui serait proposé par les autorités nationales des pays d’origine des liaisons aériennes ou maritimes".
Claude Lise suggère enfin que ces tests soient suivis d’un autre contrôle antigénique rapide, sept jours après l’entrée en Martinique.