Les journalistes de la chaîne américaine NBC ont confirmé la proposition du président élu des États-Unis, Donald Trump.
Il veut coûte que coûte respecter sa promesse de campagne d’expulser des millions de migrants du sol américain.
Les pays identifiés par l'équipe de Donald Trump pour accueillir les vols transportant des migrants expulsés par les autorités américaines ont réagi à cette initiative.
La Grenade
Le Premier ministre de la Grenade, Dickon Mitchell a affirmé qu’il n’a eu aucun échange avec les États-Unis sur la question de l'atterrissage à Saint-Georges, capitale de la Grenade, des vols avec des migrants.
Les Turks et Caicos
Aux îles Turks et Caicos, le gouverneur n’a pas été informé de cette initiative.
Les Turks et Caicos, un archipel, situé au nord d’Haïti, est un territoire de la Grande-Bretagne.
Le gouvernement britannique n’a pas reçu une demande du président élu américain non plus.
Notre position, définie par le ministre de l'Immigration britannique, est sans appel. Les Turks et Caicos n'accepteront pas les personnes expulsées par les Etats-Unis ou d'un autre pays, sauf s'il s'agit de nos propres citoyens.
Dileeni Daniel-Selvaratnam, gouverneur des îles Turks et Caicos
Le gouvernement bahamien contacté par l'équipe de Donald Trump
Philip Davis, Premier ministre des Bahamas affirme avoir reçu une demande d’accueil des migrants expulsés par les État-Unis.
Il a répondu que son pays n’a pas les ressources pour satisfaire une telle demande. L’équipe de Donald Trump n’a pas encore réagi.
Il n'y a pas de contentieux entre le gouvernement des Bahamas et l'administration de Donald Trump. Il faut être clair. Nous sommes partenaires des États-Unis et nous serons heureux de travailler avec l'administration de Donald Trump.
Philip Davis, Premier ministre des Bahamas
La réaction du Panama
Le gouvernement panaméen a également affirmé qu’aucune demande en provenance de l’équipe de Donald Trump n’a été réceptionnée à Panama City.
Le Panama a confirmé que près de 250 000 migrants ont transité par le pays en 2024. Leur destination finale était les États-Unis.
Les autorités panaméennes n’ont pas la capacité d’accepter les migrants expulsés par les autorités américaines.
Donald Trump veut respecter ses promesses électorales
L’administration de Donald Trump cherche les solutions pour les migrants des pays comme Cuba, le Venezuela et la Chine. En cas d’expulsion, leurs pays d’origine refusent de les accueillir.
Après avoir été identifiés, les 4 pays craignent que des pressions soient utilisées par l’administration de Donald Trump pour qu’ils acceptant des nombres inconnus de migrants.
On évoque d'éventuelles représailles sur l’industrie touristique, les obstacles commerciaux et même l’annulation des aides.