Le profil idéal du vainqueur des futures élections est déjà connu

À moins de deux mois du premier tour de scrutin des élections territoriales, une question s’impose : qui va gagner ? La réponse est aisée.

Qui va gagner les prochaines élections territoriales ? La réponse coule de source.

Il faut et il suffit que l’équipe qui dirigera la CTM (collectivité territoriale de Martinique) soit celle qui saura entendre les aspirations du peuple et se conformer aux attentes des électeurs. Cette liste sera qui celle aura su traduire en propositions concrètes les demandes de la population. Enfin, c’est celle qui saura convaincre cette fraction de l’électorat qui va faire basculer la victoire.

Ce qui signifie que le prochain président ou la prochaine présidente du conseil exécutif aura pu capitaliser ce qui fait sens pour la majorité agissante, ce qui est le plus important. Premièrement, rassurer quant à sa capacité et à celle de son équipe de surmonter la crise que nous vivons puis de rebondir vers d’autres horizons.

Vers de nouveaux horizons

 

Un nouveau schéma de développement économique est impératif. Une nouvelle organisation du travail est nécessaire. Un dialogue social apaisé et renouvelé est attendu. La prise en compte de la condition de toutes les catégories de la population est obligatoire, des enfants aux personnes âgées, en passant par les chômeurs et les scolaires. Les agriculteurs, les travailleurs manuels, les ouvriers, les professionnels de la mer doivent être écoutés, enfin. Personne ne doit se sentir laissé pour compte.

Celles et ceux qui l’emporteront auront été capables de s’imprégner du nécessaire redémarrage du pays. Elles et ils auront intégré des aspirations parfois contradictoires et néanmoins légitimes sur l’amélioration de la vie quotidienne, la justice sanitaire, un système éducatif empreint de nos valeurs, une politique cohérente du logement, le retour au pays des jeunes et des travailleurs expérimentés, l’insertion réelle dans notre environnement, entre autres éléments.

Au-delà des discours, le renouvellement

 

Deuxièmement, au-delà du discours novateur et audacieux, le souhait du renouvellement des dirigeants est palpable. La liste gagnante affichera donc, aux côtés de quelques élus expérimentés, des militants associatifs, des personnalités de référence dans leur quartier ou leur commune, des femmes et des hommes pouvant attester leur réussite dans leur domaine professionnel ou civique.

Elle sera la résultante d’un subtil dosage entre anciens et nouveaux, entre militants éprouvés et citoyens disposés à servir la communauté. L’appartenance politique, l’orientation idéologique, la profession ou le niveau de formation seront moins présents que d’habitude pour constituer la liste. La diversité des candidats sera davantage recherchée que l’unité indéfectible derrière un chef.

Elle ressemblera à un modèle réduit de notre société, quitte à ce que le vocabulaire traditionnellement utilisé par nos formations politiques soit rangé aux archives. Et le vainqueur est…La réponse nous appartient, tous autant que nous sommes, munis de notre bulletin de vote.