Suite à l'ordonnance du tribunal administratif de Fort-de-France rendue ce vendredi (26 août), Philippe Aurore est maintenu dans ses fonctions de proviseur du Lycée agricole de Croix-Rivail à Ducos.
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Il devait prendre ses nouvelles fonctions ce lundi 29 août en Guadeloupe en tant que chargé de mission. Mais Philippe Aurore ne fera pas le voyage. Celui qui était alors le proviseur du Lycée agricole de Croix-Rivail à Ducos a obtenu gain de cause dans le litige qui l'oppose à la Direction de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Martinique (DAAF).
Le tribunal administratif de Fort-de-France, dans une ordonnance en date du vendredi 26 août, suspend la mutation du fonctionnaire. Le juge estime que c'est une "atteinte grave et immédiate à sa situation personnelle". Le tribunal souligne également "la brièveté du délai imparti à l'intéressé pour préparer son déménagement" et "la diminution importante de responsabilités que comporte sa nouvelle affectation".
Dans un communiqué envoyé la semaine dernière, la DAAF de Martinique s'expliquait sur cette mutation. Elle déclarait en substance que le fonctionnement de l'établissement présentait "un certain nombre de difficultés". Un rapport d'inspection générale mettait "en évidence un potentiel éducatif insuffisamment exploité et de réelles faiblesses qui handicapent sérieusement le fonctionnement de l'établissement". La Direction évoquait par exemple un manque de lisibilité des orientations et objectifs face aux besoins du territoire, une faible cohésion interne et des personnels en souffrance.
Le tribunal administratif de Fort-de-France, dans une ordonnance en date du vendredi 26 août, suspend la mutation du fonctionnaire. Le juge estime que c'est une "atteinte grave et immédiate à sa situation personnelle". Le tribunal souligne également "la brièveté du délai imparti à l'intéressé pour préparer son déménagement" et "la diminution importante de responsabilités que comporte sa nouvelle affectation".
"Une première victoire"
"C'est une première victoire", commente Philippe Aurore. "C'est un signe que le droit a été dit. Nous avons eu totalement raison en contestant cette décision arbitraire. Dans quelques mois, nous allons attaquer sur le fond de l'affaire".Dans un communiqué envoyé la semaine dernière, la DAAF de Martinique s'expliquait sur cette mutation. Elle déclarait en substance que le fonctionnement de l'établissement présentait "un certain nombre de difficultés". Un rapport d'inspection générale mettait "en évidence un potentiel éducatif insuffisamment exploité et de réelles faiblesses qui handicapent sérieusement le fonctionnement de l'établissement". La Direction évoquait par exemple un manque de lisibilité des orientations et objectifs face aux besoins du territoire, une faible cohésion interne et des personnels en souffrance.