La crise sanitaire a eu raison de la structure et de sa centrale de réservation, l’AMATER, (Association Martiniquaise de Tourisme en Espace Rural). Les pertes étaient estimées à 70% pendant la pandémie.
C'est le coup de grâce, car le regroupement de propriétaires d’hébergements, était déjà bien mal en point, selon nos informations. Une structure bousculée, notamment, par l’émergence récente de plateformes concurrentes, comme Air BnB ou Abritel, qui ont récupéré un certain nombre de propriétaires ces dernières années.
Le nombre d’hébergements gérés par les Gîtes de France a ainsi été divisé par deux en 10 ans.
"Une liquidation prévisible"
Baisse des recettes donc, mais qui n’a pas été accompagnée de dégraissage. Les 4 agents permanents ont été maintenus jusqu’au début de cette année 2022, alors que le volume d’activité ne suivait plus depuis bien longtemps.
Pour l’ancien président, Jean-Marcel Maran, parti il y a trois ans, cette liquidation était "prévisible". C’est cette impasse financière qui l’a conduit à donner sa démission en 2019.
Perspective de reprise sous une autre forme
La fin des Gîtes de France ne signifie pas la fin de l’histoire. Yves Mauvois, successeur de Jean-Marcel Maran, envisage de reprendre l’activité sous une autre forme.
Quant aux propriétaires et locataires, ils ont presque tous été remboursés pour les prestations non-effectuées.