Karl Sivatte s’est entretenu avec Patrice Félicité-Montlouis; le président de l’association Caracoli du Robert qui ne cache pas ses ambitions la veille du lancement de la 36e édition du Tour de Martinique.
- Que gardez-vous du Tour 2019? Est-ce que ça a été simple de garder les hommes concernés en l'absence des Tours 2020 et 2021?
2019 a été un très beau tour. Les étapes étaient très belles, très disputées. De notre côté, la yole UFR Chanflor gagne quand même quatre étapes sur huit et on termine deuxième en général. Un dessalage, lors de l'étape Fort-de-France / Anses d'Arlet nous coûte certainement la première place néanmoins, on était très satisfait de notre prestation… je crois qu'on s'est engagés à fond et le public nous l'a bien rendu. Malgré l'absence de tour en 2020 et 2021, ça n'a pas été compliqué de garder l'ensemble des membres de l'association concernés par la pratique de la yole. C'est vrai que pendant un bon moment, on se préoccupe plus de la santé de de nos membres mais on a pu garder le lien grâce aux réseaux sociaux. Mais bon, ce groupe est une association qui a près de 35 ans, avec les membres ça n'a pas été compliqué de se sentir concernés par la yole. Nous avons pu reprendre nos activités et nous avons pu redéfinir nos objectifs et voilà je dirais qu'on a relativement bien passé le cap de ces deux dernières années
- Après deux ans, on sent la pression et la ferveur populaire monter. Quand a débuté la préparation du Tour pour UFR-Chanflor? Sur quoi avez-vous insisté pour être au rendez-vous de cette édition 2022 ?
On a vraiment recommencé les entraînements en décembre 2021. On essaie de sortir tous les samedis ce n’était pas simple avec le protocole sanitaire appliquer où ils avaient des tests préalables à faire avant la sortie en mer. Néanmoins, on a quand même réussi à passer ce cap et les entraînements ont pu relativement bien se dérouler. C'est vrai qu'on a on a mis surtout l'accent sur les sensations à retrouver, les automatismes dans un premier temps, sortir pour trouver les réglages. C'est vrai qu’au cours des derniers mois, vers le mois de mai, on a mis un accent particulier sur la préparation physique. ON a été aidés en cela par les différentes compétitions du dimanche avec le championnat où là aussi, on a pu expérimenter un certain nombre de choses. Voilà, je dirais qu’en définitive que la priorité a été de retrouver les sensations sur l'eau, sur la yole et on a terminé avec je lui dirai un accent particulier sur la préparation physique
- Quels objectifs pour ce 36e Tour de Martinique? Vous faites partie des favoris, qu'est-ce qui peut faire la différence cette année pour viser la victoire finale?
Nous avons relativement bien entamé cette saison 2022 puisqu'on termine en tête du championnat mais évidemment, le Tour demeure l’objectif principal. Mais nous ne sommes pas les seuls puisque d'autres concurrents ont aussi cet objectif et nous avons en face de nous des concurrents de grande valeur. Ce qui fait que la compétition ce sera très belle et très disputée… ce qui fera la différence, et ben comme chaque année, ce sera un détail, un manquement, une décision, un choix je crois. Jje vous rappelle quand même que nous avons dessalé en 2019, en face de l'anse Mitan lors de l'étape Fort-de-France /Anse d'Arlet, dans des conditions pas très compliquées. Donc voilà, il va falloir être très attentif sur toutes les étapes et celui-ci qui pourra réaliser cela, ne sera pas loin de la première place.