La course au vaccin contre la Covid-19 s’accélère. Une trentaine d’expérimentations sont menées en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique pour mettre sur le marché au plus vite le meilleur moyen de protection contre le virus.
Vacciner la population pour la protéger du virus Covid-19 représente un double défi sanitaire et politique. Le défi sanitaire se définit à l’échelle planétaire. Le défi politique se présente à l’intérieur de chaque pays, selon sa législation et l’opinion publique.
À ce jour, 26 vaccins sont en phase d’essai chez l’homme. Plusieurs pourraient être commercialisés dans les six prochains mois, selon leurs promoteurs. L’Organisation mondiale de la santé souhaite accélérer la riposte coordonnée à la pandémie. Une fois qu’un ou plusieurs vaccins fiables auront été trouvés, il s’agira de veiller à un accès et à une distribution équitables de ces produits.
La priorité sera donnée aux personnes présentant les plus grands risques, dans tous les pays, pauvres ou riches. Dans certains pays dits développés, le gouvernement aura du mal à procéder à la protection de la population. C’est le cas de la France, où les discours contre le vaccin obligatoire ont droit de cité, prenant à contrepied le discours des médecins.
Le paradoxe, c’est que la technique du vaccin a été inventée en France par un pionnier de la microbiologie, Louis Pasteur. C’était pour lutter contre la rage, en 1885, il y a 135 ans. Une méfiance difficilement compréhensible, sachant que ce sont les habitants des pays riches qui bénéficient en priorité des avancées de la médecine.
L’OMS rappelle volontiers que, chaque année, la vaccination permet d’éviter 2 à 3 millions de décès en immunisant contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la grippe, la rougeole, la poliomyélite, la rubéole, la fièvre jaune, parmi une vingtaine de maladies potentiellement mortelles.
Le défi politique consistera à convaincre les réticents à se voir injecter le vaccin contre la Covid-19. L’alternative est simple, mais complexe, entre deux libertés fondamentales : protéger son entourage et soi-même ou contaminer son entourage et tomber malade soi-même. Les débats promettent d’être riches et houleux.
À ce jour, 26 vaccins sont en phase d’essai chez l’homme. Plusieurs pourraient être commercialisés dans les six prochains mois, selon leurs promoteurs. L’Organisation mondiale de la santé souhaite accélérer la riposte coordonnée à la pandémie. Une fois qu’un ou plusieurs vaccins fiables auront été trouvés, il s’agira de veiller à un accès et à une distribution équitables de ces produits.
La priorité sera donnée aux personnes présentant les plus grands risques, dans tous les pays, pauvres ou riches. Dans certains pays dits développés, le gouvernement aura du mal à procéder à la protection de la population. C’est le cas de la France, où les discours contre le vaccin obligatoire ont droit de cité, prenant à contrepied le discours des médecins.
Rendre le vaccin obligatoire ne sera pas évident
Le paradoxe, c’est que la technique du vaccin a été inventée en France par un pionnier de la microbiologie, Louis Pasteur. C’était pour lutter contre la rage, en 1885, il y a 135 ans. Une méfiance difficilement compréhensible, sachant que ce sont les habitants des pays riches qui bénéficient en priorité des avancées de la médecine.
L’OMS rappelle volontiers que, chaque année, la vaccination permet d’éviter 2 à 3 millions de décès en immunisant contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la grippe, la rougeole, la poliomyélite, la rubéole, la fièvre jaune, parmi une vingtaine de maladies potentiellement mortelles.
Le défi politique consistera à convaincre les réticents à se voir injecter le vaccin contre la Covid-19. L’alternative est simple, mais complexe, entre deux libertés fondamentales : protéger son entourage et soi-même ou contaminer son entourage et tomber malade soi-même. Les débats promettent d’être riches et houleux.