La circonscription dite du Centre ou du Centre Atlantique est celle qui enregistre le plus grand nombre de candidats, 17. Le fait que la députée sortante, Josette Manin, ne se représente pas, a dû jouer sur le nombre des participants au bal des prétendants. Exercice dans lequel figure tout de même, la députée non candidate à sa succession, puisqu’elle est devenue la suppléante du candidat Fred Samot, issu du parti Bâtir le pays Martinique, auquel ils appartiennent tous les deux. Bâtir le pays Martinique est membre de la coalition Alians Matinik.
Longtemps, les pronostics donnaient comme favori pour ce rôle de succession à Josette Manin, le suppléant sortant, mais Jiovanny William, n’a pas eu les faveurs de la coalition et a finalement décidé d’y aller, mais pas complètement seul. Entretemps, il a trouvé un vent favorable du côté du parti Péyi-a et du maire du Robert et de celui du François.
Le barreau de Fort-de-France est bien représenté
Nous évoquons l’un des 4 avocats en lice, autre singularité de la circonscription, les 3 autres sont Philippe Edmond-Mariette soutenu par le Gran Sanblé, et qui n’en est pas à sa première candidature , Ludovic Romain, dont c’est le baptême du feu, au nom du nouveau parti La Martinique ensemble et Eric Valère.
Comme dans les autres circonscriptions, à l’aune du résultat enregistré par la France Insoumise à la présidentielle, le score de sa candidate Marie-Noëlle Delannay, sera observé de près, tout comme celui de la candidate socialiste Béatrice Bellay. Le RN a aussi son candidat, Charles Belimont, enfin un jeune qui s’est illustré aux dernières territoriales, a décidé de remettre le couvert, et cette fois, Yan Mievilly a même le soutien implicite d’Europe Ecologie les Verts.
Une joute moins déséquilibrée que d'habitude dans le nord
La circonscription du Nord, compte 11 candidats, parmi lesquels ne figure pas la députée sortante, Manuela Keclard-Mondésir, qui avait succédé à Bruno Nestor Azerot, suite à la démission de celui-ci pour cumul de mandats.
Le candidat soutenu par l’ex-député et actuel maire de Sainte-Marie et président de Cap Nord, pour ces législatives 2022, est Jean-Baptiste Rotsen, l’un de ses plus proches collaborateurs.
En lice, en face, se trouvent également le maire du Lorrain, et président de l’association des maires Justin Pamphile, avec le soutien de la coalition Gran Sanblé, ainsi que le maire de Prêcheur et conseiller territorial Marcelin Nadeau, investi par le mouvement Péyi-a. Karine Varasse de la France Insoumise compte, elle, faire fructifier le résultat de son leader à l’élection présidentielle.
2 candidats représentants de la famille idéologique d’extrême gauche sont là : Marcel Sellaye du mouvement respè et Alex Duféal de Combat Ouvrier. 3 candidats d’extrême-droite y figurent aussi : Max Ferraty du RN et Chantal Saint-Olympe pour Les patriotes et Cinthia Bellame au nom de Reconquête.
Enfin, 2 candidates se lancent dans l’arène d’une élection uninominale, pour ce scrutin du Nord, Barbara Jean-Elie, sans étiquette, mais qui se positionne au centre-gauche et Astrid Rodap, soutenue par l’alliance UDI-LR pour ces législatives.
Dans le nord, la joute électorale se présente un peu moins déséquilibrée que lors d’exercices précédents…