Les quatre circonscriptions de Martinique, comme toutes les autres, contribueront à dessiner le nouveau paysage politique ébauché depuis l’élection du président Macron. Cependant, un enjeu tout aussi important pour nos leaders consistera à renforcer leur ancrage local.
Si l’esprit des institutions devait être respecté, le président élu il y a un mois devra disposer de la majorité absolue à l’Assemblée nationale afin de mettre en œuvre son programme adopté par les citoyens.
L’enjeu majeur de ces législatives consiste donc à confirmer l’élan ayant porté au pouvoir le président ou, au contraire, à l’infirmer. Si tel était le cas, ce serait la voie ouverte à la cohabitation, déjà pratiquée en 1986, 1993 et 1997, ou à une formule inusitée, un gouvernement de coalition.
La Martinique contribuera à la nouvelle donne politique, bien entendu. Il reste à savoir si les deux candidats investis par La République en marche sauront capitaliser les voix obtenues par son chef de file, arrivé second du premier tour de la présidentielle, derrière Jean-Luc Mélenchon. La même interrogation vaut pour les quatre candidats de La France insoumise.
Il sera également intéressant de mesurer l’influence des coalitions se partageant les sièges de l’Assemblée de Martinique. L’ancienne liste de droite "Ba péyi’a an chans", rassemblée sous la bannière de Les Républicains tentera de consolider son assise locale après le résultat décevant de son champion François Fillon. Même enjeu pour l’alliance EPMN, en difficulté en décembre 2015. Avec quatre candidats, dont deux du PPM, sera-t-elle en mesure d’inverser la dynamique de la défaite ? Son adversaire principal, la coalition du "Gran sanblé" est présente sur les quatre circonscriptions, mais son pilier, le MIM, n’a qu’un seul candidat en lice.
Le défi pour les élus locaux consiste à confirmer leur ancrage dans leur terroir, alors que certains ont été absents de la campagne présidentielle. D’où la question subséquente : la recomposition à l'œuvre du paysage politique aura-t-elle des répercussions en Martinique ? Et si oui, dans quelle mesure ?
L’enjeu majeur de ces législatives consiste donc à confirmer l’élan ayant porté au pouvoir le président ou, au contraire, à l’infirmer. Si tel était le cas, ce serait la voie ouverte à la cohabitation, déjà pratiquée en 1986, 1993 et 1997, ou à une formule inusitée, un gouvernement de coalition.
La Martinique contribuera à la nouvelle donne politique, bien entendu. Il reste à savoir si les deux candidats investis par La République en marche sauront capitaliser les voix obtenues par son chef de file, arrivé second du premier tour de la présidentielle, derrière Jean-Luc Mélenchon. La même interrogation vaut pour les quatre candidats de La France insoumise.
Il sera également intéressant de mesurer l’influence des coalitions se partageant les sièges de l’Assemblée de Martinique. L’ancienne liste de droite "Ba péyi’a an chans", rassemblée sous la bannière de Les Républicains tentera de consolider son assise locale après le résultat décevant de son champion François Fillon. Même enjeu pour l’alliance EPMN, en difficulté en décembre 2015. Avec quatre candidats, dont deux du PPM, sera-t-elle en mesure d’inverser la dynamique de la défaite ? Son adversaire principal, la coalition du "Gran sanblé" est présente sur les quatre circonscriptions, mais son pilier, le MIM, n’a qu’un seul candidat en lice.
Le défi pour les élus locaux consiste à confirmer leur ancrage dans leur terroir, alors que certains ont été absents de la campagne présidentielle. D’où la question subséquente : la recomposition à l'œuvre du paysage politique aura-t-elle des répercussions en Martinique ? Et si oui, dans quelle mesure ?