Une longue séquence politique s’achève avec le second tour des élections législatives. L’un des enjeux en sera la participation des électeurs. La question se pose, et notamment pour les plus jeunes d’entre eux. Et pour cause.
"Ils ne parlent pas de nous, ils ne s’intéressent pas à nous": paroles terribles de jeunes lycéens et étudiants évoquant les discours des candidats en campagne. Bien sûr, les 53 candidats du premier tour et les 8 du second ne sont pas tous à ranger sur la même étagère. Il reste que le langage politique ne semble pas intéresser celles et ceux qui seront la Martinique de demain, alors qu’ils devraient en être les premiers destinataires.
A la lecture des professions de foi des uns et des autres, il y a de quoi être étonné du peu de références envers les moins de 35 ans. Oubli ou manque d’intérêt, il est évident que l’avenir de la jeunesse n’est pas une priorité pour nos politiques. Or, le manque de perspectives est criant, sur tous les plans, pour nos enfants qui ont le choix entre le chômage, l’émigration et la délinquance pour ceux qui ne peuvent pas s’insérer dans le tissu social et économique du pays.
L’espoir est compliqué à imaginer pour des gamins en perte de repères culturels, dans un monde vivant au rythme des standards occidentaux. L’imagination est impérative, en convoquant l’innovation sur tous les plans, de la création d’emplois dans les secteurs modernes à l’invention d’un nouveau modèle de vivre-ensemble. De tous ces chantiers, rien ou presque n’a été dit lors de la campagne, sauf de manière furtive par de trop rares candidats.
Bien entendu, le député n’est pas capable, vu ses pouvoirs limités, d’inventer le monde de demain. Bien entendu, l’élu politique ne peut pas à lui seul faire bouger les lignes. Mais il peut y aider, par l’audace et la volonté de casser les codes. Or, bon nombre de candidats étant des dirigeants de formations politiques bien implantées, ils ont le devoir de proposer aux générations montantes de nouveaux horizons.
Et ce faisant, de redonner goût à chacun de s’intéresser à la politique, cet art de gouverner la cité par et pour le peuple.
A la lecture des professions de foi des uns et des autres, il y a de quoi être étonné du peu de références envers les moins de 35 ans. Oubli ou manque d’intérêt, il est évident que l’avenir de la jeunesse n’est pas une priorité pour nos politiques. Or, le manque de perspectives est criant, sur tous les plans, pour nos enfants qui ont le choix entre le chômage, l’émigration et la délinquance pour ceux qui ne peuvent pas s’insérer dans le tissu social et économique du pays.
L’espoir est compliqué à imaginer pour des gamins en perte de repères culturels, dans un monde vivant au rythme des standards occidentaux. L’imagination est impérative, en convoquant l’innovation sur tous les plans, de la création d’emplois dans les secteurs modernes à l’invention d’un nouveau modèle de vivre-ensemble. De tous ces chantiers, rien ou presque n’a été dit lors de la campagne, sauf de manière furtive par de trop rares candidats.
Bien entendu, le député n’est pas capable, vu ses pouvoirs limités, d’inventer le monde de demain. Bien entendu, l’élu politique ne peut pas à lui seul faire bouger les lignes. Mais il peut y aider, par l’audace et la volonté de casser les codes. Or, bon nombre de candidats étant des dirigeants de formations politiques bien implantées, ils ont le devoir de proposer aux générations montantes de nouveaux horizons.
Et ce faisant, de redonner goût à chacun de s’intéresser à la politique, cet art de gouverner la cité par et pour le peuple.