Plus qu’une semaine de campagne pour les 53 candidats aux législatives. La confusion s’installe alors que l’abondance aurait dû être un signe de vitalité démocratique.
Jamais le nombre de candidats aux élections législatives n’avait été aussi élevé en Martinique. 53 personnalités, dont 20 femmes, briguent le mandat de députés. Ils n’étaient que 35 il y a 5 ans. Un record que l’optimiste verra comme un signe de vitalité de la démocratie. Plus les candidats sont nombreux, plus des idées différentes peuvent s’exprimer, et plus large est l’offre politique.
En revanche, le pessimiste traduira cette abondance comme un signe de délitement de la vie politique. Hormis ceux qui utilisent la campagne électorale comme une tribune, on compte cette fois encore un paquet de carriéristes, d’arrivistes et de fantaisistes. Ils se reconnaîtront. Plus globalement, cette inflation de candidatures témoigne surtout de la recomposition à l’œuvre dans notre paysage politique.
Alors que des formations politiques n’ayant aucun ancrage local parviennent à présenter 4 candidats, des partis bien implantés sont plus timides : 2 candidats pour le PPM, 1 seul pour le MIM. Et ce, pour laisser la place à des alliés. Comme s’il n’est plus évident de recruter des militants et donc, d’élargir son audience électorale. Il est vrai que les formations politiques consacrent l’essentiel de leur énergie à préparer les élections, puis à gérer les collectivités.
Ce qui tend à les affaiblir et à créer de la déception, de l’abstention puis, l’affadissement des idées politiques et par voie de conséquence, de la vie publique. Si certains applaudissent face à cette floraison de candidats, il n’est pas certain qu’il faille s’en réjouir. Car, ô paradoxe, la confusion est portée à son comble.
En revanche, le pessimiste traduira cette abondance comme un signe de délitement de la vie politique. Hormis ceux qui utilisent la campagne électorale comme une tribune, on compte cette fois encore un paquet de carriéristes, d’arrivistes et de fantaisistes. Ils se reconnaîtront. Plus globalement, cette inflation de candidatures témoigne surtout de la recomposition à l’œuvre dans notre paysage politique.
Alors que des formations politiques n’ayant aucun ancrage local parviennent à présenter 4 candidats, des partis bien implantés sont plus timides : 2 candidats pour le PPM, 1 seul pour le MIM. Et ce, pour laisser la place à des alliés. Comme s’il n’est plus évident de recruter des militants et donc, d’élargir son audience électorale. Il est vrai que les formations politiques consacrent l’essentiel de leur énergie à préparer les élections, puis à gérer les collectivités.
Ce qui tend à les affaiblir et à créer de la déception, de l’abstention puis, l’affadissement des idées politiques et par voie de conséquence, de la vie publique. Si certains applaudissent face à cette floraison de candidats, il n’est pas certain qu’il faille s’en réjouir. Car, ô paradoxe, la confusion est portée à son comble.