Les élections législatives réservent leur lot de surprises en Martinique aussi. Parmi celles-ci, le communiqué publié ce lundi par les dirigeants du Gran sanblé, qui dirige la Collectivité territoriale.
La coalition majoritaire de la CTM se lance enfin dans la bataille législative. À l’approche du second tour, les chefs du Gran sanblé pou ba péyi-a an chans se sont dépêchés de publier un communiqué laconique annonçant leurs consignes de vote.
Ils soutiennent le candidat divers gauche dans la première circonscription, l’indépendantiste Francis Carole à Fort-de-France ainsi que la candidate de Les Républicains et le candidat indépendantiste dans la quatrième circonscription.
Une démarche d’autant plus étonnante que le Gran sanblé avait systématiquement refusé de se prononcer avant le premier tour. Il nous était expliqué que chacune des composantes de l’alliance était libre d’aller à la bataille sous ses propres couleurs. Et que la liberté d’action de ses différentes formations ne devait pas être bridée par l’accord de gestion de décembre 2015, un engagement qui n’avait pas vocation à être étendu au-delà de l’activité de la Collectivité territoriale.
Et voilà que cet accord de gestion devient un accord électoral. Et même s’il ne va durer que le temps de l’élection. Et même si les candidats s’affrontant dans le sud se détestent cordialement. Et même s’il y a de la revanche dans l’air au Lamentin. Qu’à cela ne tienne, les chefs du Gran sanblé réussissent l’exploit de transcender leurs divergences pour soutenir des candidats de gauche (Philippe Edmond-Mariette), de droite (Sylvia Saïthsoothane) et indépendantistes (Jean-Philippe Nilor et Francis Carole).
Le Gran sanblé est en même temps socialiste, communiste, écologiste, libéral, conservateur, réactionnaire, patriote et nationaliste. Un véritable arc-en-ciel idéologique. Emmanuel Macron est largement battu, lui qui ne recrute qu’à gauche et à droite. En vrai, le président a copié sa stratégie chez les inventeurs de la République martiniquaise en marche.
D’ici là que l’Assemblée nationale fonctionne avec l’efficacité et l’audace de l’Assemblée de Martinique, il n’y a que l’espace d’un rêve.
Ils soutiennent le candidat divers gauche dans la première circonscription, l’indépendantiste Francis Carole à Fort-de-France ainsi que la candidate de Les Républicains et le candidat indépendantiste dans la quatrième circonscription.
Une démarche d’autant plus étonnante que le Gran sanblé avait systématiquement refusé de se prononcer avant le premier tour. Il nous était expliqué que chacune des composantes de l’alliance était libre d’aller à la bataille sous ses propres couleurs. Et que la liberté d’action de ses différentes formations ne devait pas être bridée par l’accord de gestion de décembre 2015, un engagement qui n’avait pas vocation à être étendu au-delà de l’activité de la Collectivité territoriale.
Et voilà que cet accord de gestion devient un accord électoral. Et même s’il ne va durer que le temps de l’élection. Et même si les candidats s’affrontant dans le sud se détestent cordialement. Et même s’il y a de la revanche dans l’air au Lamentin. Qu’à cela ne tienne, les chefs du Gran sanblé réussissent l’exploit de transcender leurs divergences pour soutenir des candidats de gauche (Philippe Edmond-Mariette), de droite (Sylvia Saïthsoothane) et indépendantistes (Jean-Philippe Nilor et Francis Carole).
Le Gran sanblé est en même temps socialiste, communiste, écologiste, libéral, conservateur, réactionnaire, patriote et nationaliste. Un véritable arc-en-ciel idéologique. Emmanuel Macron est largement battu, lui qui ne recrute qu’à gauche et à droite. En vrai, le président a copié sa stratégie chez les inventeurs de la République martiniquaise en marche.
D’ici là que l’Assemblée nationale fonctionne avec l’efficacité et l’audace de l’Assemblée de Martinique, il n’y a que l’espace d’un rêve.