Législatives : et si les politiques laissaient les électeurs voter en conscience ?

Survivance de la politique à l’ancienne, les consignes de vote données par les candidats battus pleuvent dans tous les sens depuis le lendemain du premier tour de scrutin. C’est à n’y rien comprendre du tout.
Chantal du Robert vote Edmond du Lamentin qui va s’inscrire dans l’équipe du nouveau président, et non pas pour Josette, membre comme elle-même de l’alliance EPMN (EPMN pour Eti Politik ka Mennen Nou ?). Pourquoi ? Parce que celle-ci ne veut pas parler avec Emmanuel de l’Élysée. Chantal ne savait pas qu’Edmond s’était rattaché au MIM pour aller à l’élection, même s’il a dit qu’il est sans étiquette.

Fabrice non plus, apparemment, ne le savait pas. Battu chez lui, malgré le soutien d’Alfredo, il dit entre les lignes de voter pour Josette quand Alfredo choisit Edmond. Chez les socialistes, leur chef vote Edmond aussi mais son candidat battu, Raphaël du Gros-Morne, ne choisit pas.

Quant à Sergio, le poto mitan d’EPMN, il soutient Justin du Lorrain précisément parce que celui-ci dit qu’il va parler à l’oreille du président en notre nom. Justin a longtemps fréquenté Josette, mais c’était avant. S’ils sont élus tous les deux, l’un sera avec Emmanuel et l’autre contre lui. Logique !

Et n’oublions pas le Gran sanblé pou ba tout moun an chans. Lundi, il fait voter pour les candidats de la sainte alliance de Cluny. Donc pour Edmond, encore lui, et pour Francisco de Foyal. Mais aussi pour Sylvia et Jean-Phi, alors que ces deux-là sont en guerre. Seulement, Karine du François n’a pas pris la blague, ni Dédé de Petit-Bourg. Donc, le lendemain : wabap ! Changement de braquet, chacun reprend ses esprits et vote chacun dans son coin. En plus, Alfredo rappelle qu’il soutient Jean-Phi. Comme si on en doutait.

Au concours de calalou, c’est Marcellin du Prêcheur le meilleur cuisinier. Voter à gauche toute, selon le principe de NPL (NPL pour Nou pa lé-y). Ou alors "choisissez vous-mêmes", nous dit-il. Eh bé Bon Dieu ! C’est par là qu’il fallait commencer, non ? Comme si on a besoin qu’un chef nous dise quoi voter…Tonnan !