Les catholiques de Martinique ont fêté les Rameaux avec ferveur

Bénédiction des Rameaux (Dimanche 28 mars 2021) Cathédrale Saint-Louis de Fort-de-France

Ce dimanche 28 mars 2021, toutes les églises catholiques de la Martinique, ont fêté les Rameaux. Cette commémoration qui ouvre la semaine sainte, marque l’entrée royale de Jésus à Jérusalem et affiche sa passion et sa crucifixion.

Très tôt ce dimanche matin, les chrétiens endimanchés, feuilles de Rameaux à la main, se sont rendus dans les églises, où les les consignes sanitaires sont de rigueur (gel, port du masque, distanciation physique).

Exemples, à la Cathédrale Saint-Louis de Fort de France et à Sainte-Rose de Lima du Robert, le protocole a été strictement respecté par les fidèle. La jauge était particulièrement surveillée à l'église robertine.

Grande piété malgré la crise

 

La ferveur était au rendez-vous de tous les offices, en dépit des contraintes. Le dimanche des Rameaux est en effet un moment important dans la liturgie catholique. C'est la semaine qui clôture les 40 jours de carême, avant le début de la semaine sainte, rappelant la vie de Jésus, sa mort le vendredi saint et sa résurrection le dimanche de Pâques.

Une invitation à suivre Jésus

 

L’histoire racontée dans les évangiles rappelle que six jours avant la fête de la Pâque juive, Jésus se rend à Jérusalem. Sous l'acclamation "hosanna" ("sauve-nous je t'en prie"), la foule l'acceuille comme un roi. Le sol est tapissé de manteaux et de rameaux verts.

Dimanche des Rameaux célébré à l'église Sainte-Rose de Lima du Robert (28 mars 2021)

Dans leur homélie respective, les prêtres du Robert et de Fort-de-France ont rappelé la symbolique du dimanche des Rameaux, "invitation collective et personnelle de Jésus à le suivre" avant la bénédiction des feuilles, symbolisant la paix.

À l'issue de ce rituel, les paroissiens ramènent chez eux les branchettes bénies, comme le veut cette tradition chrétienne.

À chaque région ses Rameaux

 

Selon les régions, les rameaux peuvent provenir du buis, du laurier, du palmier ou de l’olivier. En Martinique, ces branches sont issues le plus souvent des cycas qu’on appelle aussi "sagou du Japon", ou palmier de la paix.