Quelques heures après la publication de la vidéo par l’Assaupamar mardi (9 janvier), les cercueils ont été enlevés et les auteurs identifiés. Il s'agirait d'une entreprise de pompes funèbres de la commune.
Les images montrent la présence d’un dépôt de débris de cercueils dans un champ de bananes sur l’Habitation Aroban à Saint-Joseph. On distingue plusieurs planches de bois ainsi que du rembourrage en tissu issu de cercueils entassés par terre.
Depuis cet acte commis quelques jours auparavant, les salariés refusaient de travailler sur cette parcelle.
“Acte de sacrilège, manque de respect de ce qui est sacré, insulte aux défunts ?”, s’interrogent les membres de l’Assaupamar. Cet acte suscite de nombreuses interrogations.
"Il s’agit d’un acte isolé, d’un manque de professionnalisme"
Le Syndicat Professionnel Funéraire Martinique (SPFM) a réagi à la diffusion de cette vidéo par voie de communiqué. Selon sa présidente, Lindsay Chery, "il s'agit bien entendu d’un acte répréhensible tant en matière d’éthique que de déontologie professionnelle”.
Bien que ces images soient absolument choquantes pour la population, nous tenons à préciser qu’il ne s’agit EN AUCUN CAS de profanation de sépultures ni de profanation de corps. Par contre les bois issus d’exhumations faites à la demande des communes ou des familles, doivent suivre le circuit de traitement des déchets de DASRI(Déchets d'Activités de Soins à Risques Infectieux).
Enfin, la représentante du SPFM précise “qu’il s’agit d’un acte isolé, d’un manque de professionnalisme qui ne reflète en aucun cas le souci permanent des professionnels du funéraire habilités en préfecture, à savoir d’être toujours au service des familles et de respecter le code de déontologie ainsi que la réglementation et législation auxquels ils ont adhéré”.
Les pouvoirs publics interpellés
La mairie de Saint-Joseph et la préfecture ont été interpellées par l'association. Une plainte aurait été déposée.