Les infirmiers libéraux ont marché vers l’ARS de Martinique pour réclamer de meilleurs tarifs et de la reconnaissance

Les libéraux se dirigent vers l'Agence Régionale de la Santé à Fort-de-France (26 février 2024).
Comme prévu, les infirmiers.es libéraux de Martinique ont battu le pavé ce lundi 26 février 2024, pour revendiquer entre autres une revalorisation des actes de soins en général et de leur indemnité de déplacement, ou encore la reconnaissance de la pénibilité de leur métier afin de faire valoir plus tôt leurs droits à la retraite, ainsi que la gratitude du gouvernement et des patients.

La colère des infirmiers libéraux ne faiblit pas depuis plusieurs semaines, de la France hexagonale en passant par tous les départements du territoire national jusqu’à la Martinique, où la circulation a été perturbée ce lundi 26 février 2024.

Partis vers 7h30 du centre commercial d’Acajou au Lamentin, ils se sont rendus à l’Agence Régionale de la Santé, à l’Etang Zabricot à Fort-de-France.

Circiulation perturbée en raison de la marches des infirmiers.ères libéraux (26 février 2024).

À l’initiative de l’Association MOUV’IDEL, soutenue par le syndicat Convergeance Infirmiers, ces professionnels de santé espèrent ainsi attirer une nouvelle fois l’attention de leur ministère de tutelle, pour une revalorisation des tarifs de leurs soins médicaux et la reconnaissance de la pénibilité de leur métier.

Quelques-unes des revendications et autres slogans des infirmiers libéraux brandis sur des pancartes (26 février 2024)

Depuis 2009, les actes infirmiers, pourtant "essentiels à la continuité des soins", n'ont pas été revalorisés à la hauteur de leurs compétences.

Alors que l'inflation impacte l'ensemble de la société, les tarifs facturables des actes techniques des infirmiers n'ont pas évolué depuis 2009. Cette stagnation salariale constitue une injustice flagrante pour ces professionnels de santé essentiels.

L’association MOUV’IDEL

Partir plus tôt à la retraite

Leur combat concerne également la reconnaissance de la pénibilité du travail au quotidien et 7 jours /7, afin de partir plus tôt à la retraite, "à 62 ans à taux plein".

Pousser, tirer, positionner, manipuler, chaque geste est un effort, une douleur à apprivoiser. Mes lombaires, mes muscles, témoins de ma peine (…). Valorisez mon métier, reconnaissez ma douleur et ma réalité. À 62 ans, peut-être un répit, la retraite en perspective, si l'État daigne enfin ouvrir les yeux sur ma pénibilité.

MOUV’IDEL

Les infirmiers libéraux sont à l'ARS (Agence Régionale de la Santé) à l'Etang Zabricot à Fort-de-France, où ils sont reçus pour exprimer leurs revendications, entre autres une revalorisation de leurs actes médicaux et la prise en compte de la pénibilité du métier (26 février 2024).