Les locataires de la Résidence de la Pointe attendent toujours des actions concrètes de leur bailleur

Ils affichent toujours sur leur balcon leurs revendications pour l'amélioration de leurs conditions de vie dans leur immeuble. Les habitants de la résidence "La Pointe" n'ont pas baissé la garde vis-à-vis de leur bailleur, la Simar.

Depuis 1 mois maintenant, le dialogue est certes rétabli "mais il n'y a pas grand-chose de concret" estiment certains locataires. Il y a bien eu une rencontre le 20 décembre pour mettre en place une méthodologie pour favoriser les échanges entre les deux parties. Comme prévu la désignation de locataires témoins, chargés de faire remonter les doléances de tous les locataires sera mise en place. "Mais elle est pour l'instant suspendue tant que sa mission n’est pas clairement définie pour ne pas faire doublon avec celle du concierge de l'immeuble", nous indiquent les locataires.

Ascenseurs toujours hors service

Ce qui cristallise les attentes, ce sont les pannes d'ascenseur dans l'immeuble. Pour les personnes âgées et à mobilité réduite, monter les escaliers est toujours un calvaire, encore plus quand il y a des courses à transporter...

L'action de la Simar dépend de celle des réparateurs qui eux, n'ont pas de pièces pour réparer les ascenseurs. Les délais d'intervention sont importants d'autant que l'immeuble de la résidence de la Pointe n'est pas le seul impacté dans le parc locatif de la Simar.

Un ascenseur doit être changé, un autre doit être démonté pour grosses réparations. Nous avons pris des engagements pour que courant 2024, les ascenseurs soient réparés.

Bruno Ribac

Directeur Général de la Simar

Le bailleur avait prévu le mois dernier de mettre en place un dispositif pour aider les locataires à transporter les courses, mais selon la Simar cela aussi prend du temps à être mis en place, car "il n'y a pas beaucoup de prestataires qui peuvent assurer ce service".

Ces nombreux points de discordes seront abordés lors de la prochaine réunion qui aura lieu à la fin du mois janvier. Cette rencontre qui a été actée et qui sera reconduite tous les mois permet de maintenir le dialogue. C'est une action concrète que concèdent les locataires.