Quatrième jour de mobilisitation pour les collégiens et lycéens de Martinique. Ils sont à nouveau devant la préfecture. Malgré une rencontre avec le directeur de cabinet du préfet mercredi 21 avril 2021, ils espèrent toujours des aménagements dans l’organisation des cours et de la demi-pension
Comme hier (mercredi 21 avril 2021), plusieurs dizaines d'élèves des établissements du second degré de Fort-de-France, du Lamentin ou de Saint-Joseph sont mobilisés devant la préfecture à Fort-de-France. Il s'agit du quatrième jour de mobilisation (depuis lundi 19 avril 2021).
Après un rassemblement, les lycéens ont convergé vers la préfecture afin de solliciter un rendez-vous avec le Préfet. La rencontre d'hier (mercredi 21 avril 2021) avec le directeur de cabinet, n’a pas été concluante.
Ils souhaitent des réponses concrètes à leurs revendications. Les cours "en distenciel", la question de la demi-pension ou encore le contrôle continu sont leurs principales inquiétudes.
Cependant, aucune rencontre ne s'est tenue. Les lycéens ont prévu de maintenir leur mobilisation demain (vendredi 23 avril 2021).
Écoutez Pauline Tarrien, élève du lycée Schœlcher interrogée par Fabrice Defrémont.
Pauline Tarrien (mobilisation lycéens mesures Covid-19)
Des établissements bloqués
Ce matin encore (jeudi 22 avril 2021), plusieurs établissements sont bloqués par des poubelles et/ou des palettes.
La cité scolaire Frantz Fanon à Trinité qui regroupe un collège, un lycée général et un lycée professionnel, est à nouveau bloquée ce jeudi matin (22 avril 2021).
Ils dénoncent les conditions de reprise des cours. C'est surtout la question de la restauration qui pose problème. En effet, l'établissement qui compte plus de 3500 élèves dispose de peu de place à l'ombre en l'extérieur.
Une délégation comprenant Nicolas Onimus, sous-préfet de la Trinité et de Saint-Pierre, des représentants du rectorat, des associations de parent d'élèves, des professeurs et des élèves du conseil académique de la vie lycéenne, a visité l'établissement afin de trouver des solutions pour la restauration. L'établissement pourra ouvrir plus de salles pour y installer plus d'élèves.
Autre revendication, les lycéens souhaitent que le Baccalauréat soit passé en contrôle continu pour l'ensemble des élèves, y compris pour ceux de l'établissement professionnel. Mais pas sûr qu'ils obtiennent gain de cause, à six semaines de la fin des cours.
Les élèves non grévistes et certains parents sont inquiets quant aux répercussions de ce mouvement sur les épreuves du Bac, prévu en juin prochain.