Les militaires volontaires de Martinique mobilisés contre l'épidémie de dengue

élimination des différents gites de larves chez l'habitant
1800 cas supplémentaires de dengue entre le 31 août et le 6 septembre 2020 dans l'île, un chiffre qui indique "une poursuite de la progression de la circulation virale de la dengue". Le préfet sollicite le Régiment du Service Militaire Adapté (RSMA), pour renforcer la lutte contre l’épidémie.
La dengue progresse encore en Martinique. Le nombre estimé de cas cliniquement évocateurs rapportés par le réseau de médecins généralistes sentinelles, est de 1 800 pour la semaine 36 (du 31 août au 6 septembre 2020).
 

Le préfet renforce les actions sur le terrain


Face à ce constat, Stanislas Cazelles a demandé au Régiment du Service Militaire Adapté de la Martinique, de participer à la lutte contre l’épidémie. 

Sous contrôle opérationnel du commandant supérieur des forces armées aux Antilles, les stagiaires volontaires seront ainsi mobilisés dans la lutte anti-vectorielle, aux côtés du centre de démoustication et de recherches entomologiques, avec la CTM et l'ARS.
 

Mobilisation des communes


Dans cette lutte contre la propagation de l’épidémie, le préfet a aussi demandé à toutes les villes de déployer des actions de terrain.
 

Les services municipaux jouent également un rôle essentiel de proximité dans la lutte contre la dengue. À ce jour, 15 communes ont pu mener des actions de prévention et de démoustication.

(La Préfecture)


Dans leur communiqué commun du 11 septembre 2020, le préfet de la Martinique et le directeur  général de l’Agence Régionale de Santé (Jérôme Viguier), en appellent à la responsabilité citoyenne.
 

La lutte contre les moustiques et la protection individuelle (répulsif, port de vêtements longs et amples…) constituent les meilleurs moyens de freiner l’épidémie.

Tout citoyen peut contribuer à la lutte contre la dengue, en détruisant ou en asséchant les gîtes potentiels, que constitue toute réserve d’eau stagnante à l’extérieur ou à l’intérieur du domicile.

(Préfecture et ARS)

contrôle de la circulation des eaux pluviales
Il n’existe ni traitement curatif spécifique ni vaccin contre la dengue.
"Le traitement est avant tout symptomatique, notamment de la douleur et de la fièvre. L’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont contre-indiqués du fait du risque hémorragique" rappelle le ministère des solidarités et de la santé.