Les militants progressistes se réorganisent depuis la défaite

Convention du Parti Progressiste Martiniquais, le 30 Avril 2016 à l’espace Reprise à Rivière-Salée.
Le PPM (Parti Progressiste Martiniquais), renouvelle ses instances dirigeantes au cours d'un congrès, un nouveau secrétaire général en sera issu en lieu et place d'Alain Alfred.
Le 20e congrès du PPM débute ce vendredi (24 juin), pour durer tout le week-end. Au cours de ces 3 jours de travail entre militants et dirigeants, plusieurs sujets seront abordés pour tenter de rebondir après la défaite aux élections territoriales de décembre dernier. Et il y aura aussi à l’issue de ce congrès, un nouveau secrétaire général.
 
Ce sera le plus gros morceau de ce rendez-vous des progressistes pour envisager l’avenir après le revers électoral d’il y a 6 mois. Alain Alfred, qui a occupé cette fonction de secrétaire général du parti césairiste, après l’élection de son prédécesseur, Didier Laguerre, à la tête de la mairie de Fort de France, ne se présente pas, mais il est présent sur l’une des 3 listes qui se portent aux suffrages des militants du Réservoir de Trénelle (siège du parti).

Chomet, Séminor et Hajjar briguent le poste

L’une des 3 têtes de listes sera dimanche soir (26 juin), le nouveau secrétaire général du PPM, il faudra choisir entre Daniel Chomet, Johnny Hajjar, et Raphaël Seminor. Il se pourrait qu’au dernier moment, après tous les débats du week-end, des listes fusionnent, voire même les 3, pour éviter peut être des dissensions très fortes et des défaites trop amères, mais rien n’est moins sûr. Ces listes n’amèneront pas seulement un nouveau secrétaire général, car le comité national du PPM qui compte 30 membres sera aussi grandement renouvelé.

L'autonomie, toujours d'actualité ?

3 jours pour débattre en outre de la stratégie à adopter pour partir à la reconquête de l’électorat martiniquais et ce dès l’an prochain avec notamment les législatives et les sénatoriales. Faut-il envisager ces échéances sur le principe de l’alliance très large (trop large ?!) d’EPMN ou compter sur ses propres forces avant tout pour ces scrutins uninominaux ?

À noter, que dans le mouvement général de renouvellement des instances, un président doit aussi être désigné, mais là il n’y  a guère de suspens, Serge Letchimy devrait être reconduit. Enfin, et ce n’est certainement pas le plus accessoire, le PPM se penchera aussi sur l’évolution ou non de son option idéologique d’autonomie pour la nation martiniquaise…