"Bonjour, c'est pour savoir si vous voulez une place. C'est deux euros". Sur leur moto, les jeunes du quartier abordent les conducteurs des voitures en quête de stationnement.
Les places privées c'est 5 euros. Si c'est une place ordinaire, c'est 2 euros.
Un système qui s'est généralisé dans tous les quartiers proches du centre-ville de Fort-de-France. Devant chez soi, dans la rue et même dans une entreprise, tout fonctionne.
Ce n'est pas mon parking. À chaque carnaval, j'occupe le parking pour faire des sous.
Avec son espace délimité et sa surveillance effective, le terrain de foot de la cour fruit à pain est l'espace qui semble le plus officiel. L'association des Terres Sainville occupe le lieu depuis 14 ans.
Ça se passe bien. Les gens nous font confiance, certains reviennent. Chaque année, nous voyons pratiquement les mêmes personnes.
Steve Vaillant
La mairie de Fort-de-France a pris le parti de coorganiser le parking certains endroits, au risque de légitimer un système qui prend des allures moins pacifiques.
De nombreux carnavaliers préfèrent renoncer à leur voiture et optent pour la navette.
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