Les patrons des petits commerces jugés "non essentiels" veulent travailler

Le collectif des "Noms essentiels" suspendu à la décision du Conseil d'Etat.
Les représentants des petits commerces sont remontés après la fermeture imposée par le gouvernement pour freiner l'ampleur du coronavirus en Martinique. "Nous nous réunissons pour constituer une force afin d’être entendus", indique leur porte-parole.
Avec sa décision de fermer les commerces non essentiels (les petits commerces) ainsi que les rayons non essentiels des grandes surfaces pour lutter contre la propagation du Covid-19, le gouvernement fait la quasi-unanimité contre lui.

Rassemblés dans un hôtel des Trois-Ilets (mardi 3 novembre 2020) des "petits" chefs d'entreprise se renforcent jour après jour, et rappellent d'abord une évidence.
 

On peut comprendre la situation sanitaire du pays. On la comprend mais malheureusement nous avons une situation économique qui s’aggrave.

Sylvio Gibon, porte-parole du collectif.

 
Sylvio Gibon, porte-parole du collectif des commerçants en colère
Petits commerçants et autres gérants de salles de sport, se sont réunis pour constituer une force afin d’être entendus des pouvoirs publics pour "les laisser travailler".

Toutes et tous pensent qu'il faut infléchir les mesures prises pour lutter contre la circulation du coronavirus, en permettant l'ouverture des petits commerces, jugés "non essentiels".