"Nous avons attendu un an, nous pouvons vous donner quelques jours de plus". Les planteurs de bananes de Martinique, ont baissé provisoirement la pression qu'ils avaient imposée aux services du ministère de l'agriculture pour avoir des solutions concrètes pour les sortir de leur situation financière.
Des attentes fortes
Après une discussion "franche et directe", Les planteurs ont perçu "de réelles avancées" dans les démarches de l'État pour satisfaire leurs 7 points de revendications :
- La mise en place de cadre juridique pour permettre l'indemnisation de leur perte lors du passage de la tempête Bret en 2022,
- Une aide à la transition Agro écologique de 25 millions d'euros sur 6 ans, le temps de la mise en culture de la nouvelle variété de bananier.
- Avoir accès à l'aide exceptionnelle de l'État qui accompagne les producteurs de fruits et légumes pour compenser les surcoûts engendrés par la guerre en Ukraine.
- Un moratoire pour les dettes fiscales et sociales à effet immédiat
- La possibilité immédiate d’utilisation de drones pour traiter la cercosporiose noire
- La décision technique de l’impact sécheresse 2022 sur seuil de réalisation 2023
- Un aménagement du Poséi passant par une baisse des seuils et une augmentation de l’enveloppe en réponse aux contraintes techniques, phytopharmaceutiques.
Des réponses pour le début de semaine prochaine
Les services de l'État ont donné l'assurance aux planteurs de leur apporter des réponses concrètes.
Pour les doléances les plus urgentes, c'est en début de semaine que les planteurs auront des propositions, pour d'autres aspects qui impliquent de nombreux interlocuteurs "les délais de réponses ne devraient pas excéder la fin du mois de novembre et les 7 points de revendications devront être considérés"
Les agriculteurs sont toujours mobilisés et ces quelques jours d'attente leur permettent aussi de se préparer à une éventuelle opération d'envergure.