Les professionnels de la culture de Martinique refusent la morosité

Extrait du festival culturel de la ville de Fort-de-France (juillet 2020).
Certains de nos artistes travaillent en dépit du confinement. Ils ont mis en pratique l’adage bien connu selon lequel rien ne sert de pleurer, il faut savoir créer à point.
 
Les effets de la suspension des spectacles sont palpables. Plusieurs dizaines d’emplois sont menacés dans la filière du spectacle vivant. C’est vrai pour la musique, la danse, les arts plastiques.

Nos producteurs ne sont pas inactifs, bien au contraire. Plusieurs d’entre eux n’ont cessé de diffuser leurs œuvres sur les réseaux sociaux. Certains ne voulaient pas perdre la main.

D’autres ont été inspirés par l’air du temps. Il reste que les pertes de revenus sont telles que le secteur de la création culturelle est inquiet quant à son avenir.

Le ralentissement de leur activité va laisser des traces. 
 

La créativité n’a que faire d’une épidémie


L’activité culturelle est loin d’être un champ de ruines. Rien, ni personne ne pourra empêcher un musicien, une chanteuse, une danseuse, un chorégraphe, un peintre, une comédienne ou un écrivain d’imaginer, de rêver, de créer. La créativité artistique et intellectuelle n’a que faire d’une épidémie.

Plusieurs projets sont d’ailleurs en cours de réalisation, comme la création d’un centre d’art contemporain à l’Espace Camille Darsières, à Fort-de-France. À condition que la ville de Fort-de-France le cède vraiment à la Collectivité Territoriale de Martinique, comme prévu. Ce qui n’est pas évident. Encore un sujet de controverse aux confins de la culture et de la politique.