Quelles seront les grandes orientations en concurrence aux élections territoriales de mars 2021 ? Pour le moment, les états-majors cultivent la discrétion, confirmant qu'ils se penchent sur le sujet.
Qui pour diriger la CTM en mars ? Question à 2021 euros, tant les leaders potentiels se comptent sur les doigts d’une main. Le climat politique n’incite pas à l’émergence d’un chef charismatique s’imposant à ses concurrents et emportant l’adhésion du peuple. L’époque est davantage à la constitution de larges coalitions que d’affrontements marqués entre mouvements politiques.
La plupart des formations politiques seront contraintes de chercher des compromis pour se rapprocher de concurrents ou d’adversaires. Les clivages entre blocs antagonistes pourraient disparaître au profit de la recherche de majorités d’idées sur des projets définis en commun.
Ce type de gouvernance se banalise dans les démocraties représentatives. La Martinique va-t-elle l’expérimenter en 2021 ? À voir, connaissant les solides inimitiés entre nos chefs politiques. Or, les citoyens attendent que leurs dirigeants s’entendent sur des sujets essentiels au lieu de s’abîmer dans des querelles sans fin.
Des polémiques contribuant à l’abstention, l’adversaire principal de tous les candidats. En 2015, elle se montait à 52% au premier tour et à 48% au second tour. Les élus sortants ont été choisis par la moitié seulement de l’électorat. Un fait illustrant le fossé entre politiques et l’élite.
Laquelle élite a intérêt à présenter des projets aux citoyens. Non pas des catalogues de mesures, mais un ensemble cohérent d’orientations traduisant une vision de la société. Ce qui suppose des convictions politiques assumées. Ce qui suppose aussi de penser l’avenir de notre pays au-delà du mandat de six ans de la CTM.
En clair, dessiner le visage de la Martinique dans 30 ans. C’est à cette échéance que les politiques publiques peuvent favoriser les mutations d’une société. Or, les défis auxquels nous sommes confrontés sont aussi variés que nombreux. Ils dépassent les prérogatives légales de la CTM.
Elle peut les affronter, dans son périmètre de responsabilités. C’est le cas pour la santé et la protection sociale, la formation des adultes et des jeunes, la transition énergétique, le développement économique. Plus que jamais, l’imagination au pouvoir est requise.
La plupart des formations politiques seront contraintes de chercher des compromis pour se rapprocher de concurrents ou d’adversaires. Les clivages entre blocs antagonistes pourraient disparaître au profit de la recherche de majorités d’idées sur des projets définis en commun.
Ce type de gouvernance se banalise dans les démocraties représentatives. La Martinique va-t-elle l’expérimenter en 2021 ? À voir, connaissant les solides inimitiés entre nos chefs politiques. Or, les citoyens attendent que leurs dirigeants s’entendent sur des sujets essentiels au lieu de s’abîmer dans des querelles sans fin.
Des polémiques contribuant à l’abstention, l’adversaire principal de tous les candidats. En 2015, elle se montait à 52% au premier tour et à 48% au second tour. Les élus sortants ont été choisis par la moitié seulement de l’électorat. Un fait illustrant le fossé entre politiques et l’élite.
Comment combler le fossé entre le peuple et son élite ?
Laquelle élite a intérêt à présenter des projets aux citoyens. Non pas des catalogues de mesures, mais un ensemble cohérent d’orientations traduisant une vision de la société. Ce qui suppose des convictions politiques assumées. Ce qui suppose aussi de penser l’avenir de notre pays au-delà du mandat de six ans de la CTM.
En clair, dessiner le visage de la Martinique dans 30 ans. C’est à cette échéance que les politiques publiques peuvent favoriser les mutations d’une société. Or, les défis auxquels nous sommes confrontés sont aussi variés que nombreux. Ils dépassent les prérogatives légales de la CTM.
Elle peut les affronter, dans son périmètre de responsabilités. C’est le cas pour la santé et la protection sociale, la formation des adultes et des jeunes, la transition énergétique, le développement économique. Plus que jamais, l’imagination au pouvoir est requise.