Les propriétaires de scooters de mers ne veulent pas être les "dindons de la farce". Une quarantaine d’entre eux étaient rassemblés, ce dimanche (03 juillet), au Lamentin. Ils sont soumis à une taxe qu'ils jugent excessive.
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Une quarantaine de propriétaires de scooters des mers ont manifesté, ce dimanche matin (03 juillet), dans la zone des Mangles au Lamentin. Ils protestent contre la taxe imposée, depuis le 1er janvier 2013, aux propriétaires de VNM, les Véhicules Nautiques à Moteurs. "C'est une activité qui aujourd'hui commence à se démocratiser. Nous sommes pris en otage par une taxe qui est importante et qui ne cadre pas avec l'esprit de l'activité", explique David Dimbour de l'association Jet Attitu'd.
La taxe peut être très lourde : 200 euros pour les plus chanceux, près de 1 500 euros pour les moins chanceux. Certains s’exposent à des amendes mais cela peut aller encore plus loin. "Si vous êtes sur l'eau, que vous avez la machine et que vous n'êtes pas en règle, ils sont susceptibles de repartir avec la machine", raconte Ghislain, propriétaire d'un scooter des mers depuis deux ans.
Le dossier est aujourd’hui entre les mains des parlementaires. Jean-Philippe Nilor envisage de rencontrer les services de douanes. Il leur demandera de faire preuve de plus de clémence vis-à-vis des propriétaires de jet ski. Des représentants du collectif doivent, par ailleurs, s’entretenir avec les membres d’une mission interministérielle, en visite chez nous la semaine prochaine.
La taxe peut être très lourde : 200 euros pour les plus chanceux, près de 1 500 euros pour les moins chanceux. Certains s’exposent à des amendes mais cela peut aller encore plus loin. "Si vous êtes sur l'eau, que vous avez la machine et que vous n'êtes pas en règle, ils sont susceptibles de repartir avec la machine", raconte Ghislain, propriétaire d'un scooter des mers depuis deux ans.
Soutien des parlementaires
Les manifestants ne sont pas opposés à une taxation mais ils veulent payer moins. Ils sont d’autant plus remontés que tous les plaisanciers ne seraient pas logés à la même enseigne. "Pour nous c'est illogique que l'on puisse payer autant", explique Rodrid Ticant, l'un des portes-paroles du collectif. "Sachant qu'un bateau qui, lui, a un moteur de 300 chevaux, paye moins de 300 euros. Il peut naviguer de jour comme de nuit. Il peut rester sur l'eau, nous non. Quand il est 6 heures, on a le droit à mettre à l'eau. Quand il est 18 heures, on a intérêt à être hors de l'eau".Le dossier est aujourd’hui entre les mains des parlementaires. Jean-Philippe Nilor envisage de rencontrer les services de douanes. Il leur demandera de faire preuve de plus de clémence vis-à-vis des propriétaires de jet ski. Des représentants du collectif doivent, par ailleurs, s’entretenir avec les membres d’une mission interministérielle, en visite chez nous la semaine prochaine.