Globalement, les Martiniquais (10 professionnels et 1 joueur évoluant en R1 dans le 11 de départ) ont été loin d'être ridicules face aux Ticos, mais ont eu trop de déchets dans les passes.
Ils ont connu plusieurs temps forts, faisant subir à leurs adversaires une domination momentanée. Malheureusement, aucune des occasions franches obtenues, notamment par Mickaël Biron, n'a été convertie en but.
Dans l'entre-jeu, on peut déplorer un manque de fluidité. Les attaquants ont été trop peu servis dans de bonnes conditions.
En attaque, Brighton Labeau a été trop rarement touché, alors que sur les côtés, Karl Fabien et Mickaël Biron ont montré leur capacité de percussion tout en assurant de prenantes tâches défensives.
Une meilleure fluidité technique à trouver
Beaucoup d'appels des attaquants ont été faits en profondeur mais il manquait d'un autre attaquant prenant l'initiative de décrocher pour faire le surnombre au milieu de terrain et faire jouer les autres.
Les passes manquées ont été très problématiques pour la défense martiniquaise, souvent mise en difficulté par l'adversaire.
Les martiniquais ne pourront que faire mieux lors du prochain match sur ce plan là. Les changements réalisés par l'entraîneur Marc Colat au deuxième temps ont eu des influences diverses.
Trois autres joueurs issus de la R1 ont terminé la partie : Jérémy Sébas, Karl Vitulin et Kévin Parsemain. L'entrée de Sébas a été remarquée puisqu'il a été l'auteur d'un bon débordement sur l'aile droite avant un centre en retrait. Par contre, celle de Vitulin a été plus difficile, avec des approximations dans son placement puis une grosse erreur offrant un ballon de but à l'attaquant adverse avant de se rattraper magistralement.
Le résultat du match du 9 juin au Panama est déjà décisif.