Maeron, un jeune antillais de 15 ans est porté disparu depuis le 3 septembre à Montargis

Où est passé Maeron ? La famille de l’adolescent d’origine antillaise est plongée dans l’angoisse depuis près de deux semaines. Porté disparu depuis le 3 septembre, le jeune homme de 15 ans aurait été aperçu pour la dernière fois dans les quartiers Tassigny et Kennedy, dans le département du Loiret.

Je suis une mère en détresse. (...) Je l’ai déposé à son travail (Leclerc Amilly) à 8h50, et à 9h44, son employeur m’a informée qu’il n’était pas sur place. Depuis, aucune nouvelle.

Christelle, la mère de Maeron

Selon les informations communiquées par la famille, Maeron "souffre de TDAH, d’autisme léger et de troubles des émotions".

Il est sous traitement, mais je crains qu’il ne l’ait pas pris, ce qui le rend encore plus vulnérable.

“On a reçu des appels de sa part”

Depuis sa disparition, la famille a reçu des appels inquiétants du mineur.

On a reçu des appels de sa part. Il nous disait qu’il ne pouvait pas rentrer et qu’il ne voulait pas nous mettre en danger. On entendait des gens parler derrière lui. Ils lui disaient ce qu’il devait dire et surtout de raccrocher.

Elle aurait également recueilli "plusieurs signalements inquiétants, comme celui qu’il aurait été forcé de monter dans une Peugeot 3008 noire". 

Ils réinterrogent toutes les personnes qui ont pu nous donner des pistes plus ou moins valables par rapport aux informations qu’ils ont. En cours de journée, des personnes m’ont dit que la Police les a convoquées par rapport au fait qu’ils aient pu avoir des échanges ou vu Maeron. Notamment, ce jeune homme qui aurait vu Maeron entrer de force dans une voiture noire.

Très inquiète, la mère du jeune garçon déplore le manque de réactivité des autorités.

Pendant plus de 4 jours, ils n’ont pas cherché mon fils. Est-ce que c’est parce qu’il est noir ? Est-ce parce qu’on ne m’a pas prise au sérieux? Pendant 4 jours, ils ont donné la possibilité à des personnes malveillantes de lui faire du mal et de partir plus loin avec lui. C’est injuste.

Si vous avez des informations contactez le 06 62 06 13 32 ou la Gendarmerie.