Le monde syndical, politique et culturel était rassemblé ce samedi matin (3 février) pour rendre hommage au syndicaliste Marc Pulvar, décédé il y a dix ans. La manifestation organisée par la CSTM a commencé à la maison des Syndicats à Fort-de-France, puis à Rivière Salée.
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Enseignant de mathématiques, Marc Pulvar fonde l'IME, l'Institut Martiniquais d'Études, avec Édouard Glissant. Une aventure de courte durée, car l'homme est alors rattrapé par ses activités syndicales et politiques.
En 1962, il devient membre de l'Organisation de la jeunesse anticolonialiste de la Martinique et signe le Manifeste de l'OJAM " intitulé "La Martinique aux Martiniquais ". Ce document sera placardé dans toute l'île. Ses compagnons de route de Marc Pulvar sont alors, Joseph René-Corail dit "Kokho", Rodolphe Désiré, Léon Sainte-Rose ou encore Renaud de Grandmaison. En 1973, Marc Pulvar fonde le mouvement "La Parole au Peuple", qui deviendra cinq ans plus tard, le MIM, Mouvement Indépendantiste Martiniquais, avec Alfred Marie-Jeanne, Lucien Veilleur et Garcin Malsa.
Mais c'est aux côtés des travailleurs que Marc Pulvar veut avant tout, militer. Homme de terrain, en première ligne lors des grèves, il crée la CSTM, Centrale Syndicale des Travailleurs Martiniquais en 1974, juste après la répression de la grève de Chalvet.
Il échappera même à une tentative d'assassinat, sur le port de Fort-de-France et purgera finalement, une peine de prison de quatre mois pour avoir voulu se défendre en ripostant.
Marc Pulvar était aussi, un défenseur de notre patrimoine naturel et culturel.
En 1962, il devient membre de l'Organisation de la jeunesse anticolonialiste de la Martinique et signe le Manifeste de l'OJAM " intitulé "La Martinique aux Martiniquais ". Ce document sera placardé dans toute l'île. Ses compagnons de route de Marc Pulvar sont alors, Joseph René-Corail dit "Kokho", Rodolphe Désiré, Léon Sainte-Rose ou encore Renaud de Grandmaison. En 1973, Marc Pulvar fonde le mouvement "La Parole au Peuple", qui deviendra cinq ans plus tard, le MIM, Mouvement Indépendantiste Martiniquais, avec Alfred Marie-Jeanne, Lucien Veilleur et Garcin Malsa.
"Le pays était en Loulou et Loulou était dans le pays. Même si nous avions des divergences, qui ont fait qu'à un moment donné nous nous sommes séparés, nous étions tous des amis présents parce que nous savions que nous avions un destin commun" avoue ce dernier.
Les travailleurs
Mais c'est aux côtés des travailleurs que Marc Pulvar veut avant tout, militer. Homme de terrain, en première ligne lors des grèves, il crée la CSTM, Centrale Syndicale des Travailleurs Martiniquais en 1974, juste après la répression de la grève de Chalvet.
Il échappera même à une tentative d'assassinat, sur le port de Fort-de-France et purgera finalement, une peine de prison de quatre mois pour avoir voulu se défendre en ripostant.
Marc Pulvar était aussi, un défenseur de notre patrimoine naturel et culturel.
Dix ans que Marc Pulvar est mort, il avait alors 72 ans. Il repose au cimetière de Rivière-Salée, sa commune natale."Chaque peuple a ce que l'on appelle "des leaders charismatiques". Donc il faut qu'il y ait des personnes comme Loulou qui dessine la voie pour ceux qui viennent après, pour faire progresser le pays" ajoute Léon Sainte-Rose.