Le sacro-saint matoutou des fêtes de Pâques, outre sa dimension culturelle, cache une autre réalité, plus prosaïque : il s’agit d’un véritable marché.
Quelle que soit la recette, la composition, la fragrance du matoutou, il est devenu au fil du temps un objet de consensus. Il se crée autour de ce mets traditionnel, mis au point dépi nanni-nannan sans que nul ne sache bien à quelle époque il a été produit par notre génie, une véritable harmonie collective.
Presque tout le monde se délectera du matoutou soit dimanche de Pâques, soit lundi de Pâques, soit les deux jours. Au-delà de la tradition observée chaque année, il faut savoir qu’un véritable marché du crabe de terre est né ces dernières années.
En 2018, le cours s’établit de 2,50 euros à 4 euros selon le vendeur (toujours un homme), le lieu de vente, la provenance des bêtes, l’ancienneté de l’élevage, la demande des acheteurs et aussi, la tête du client. Selon notre enquête exhaustive, le mangeur de crabes (surtout les femmes) en déguste 10 à 12 pièces en moyenne sur les deux jours.
En admettant que les trois quarts de la population, soit 300 000 personnes s’adonnent à ce rituel, en excluant les bébés, les jeunes enfants, les allergiques, les touristes et les délicats, cela donne environ 3 millions de crabes vendus. Au cours moyen de 3 euros pièce, le chiffre d’affaires s’élève de 9 à 11 millions d’euros. Et on dira que le pays est en crise !
En ajoutant le riz, les ingrédients, les condiments, les parts à emporter, l’apéritif, le dessert et les boissons, la brève saison du matoutou représente un véritable trésor. En plus, hors taxes et octroi de mer. À défaut pour chacun de gagner le crabe d’or, il est clair que notre crabe national vaut bien son pesant d’or.
Le cours s’établit de 2,50 euros à 4 euros selon le vendeur
Presque tout le monde se délectera du matoutou soit dimanche de Pâques, soit lundi de Pâques, soit les deux jours. Au-delà de la tradition observée chaque année, il faut savoir qu’un véritable marché du crabe de terre est né ces dernières années.
En 2018, le cours s’établit de 2,50 euros à 4 euros selon le vendeur (toujours un homme), le lieu de vente, la provenance des bêtes, l’ancienneté de l’élevage, la demande des acheteurs et aussi, la tête du client. Selon notre enquête exhaustive, le mangeur de crabes (surtout les femmes) en déguste 10 à 12 pièces en moyenne sur les deux jours.
Notre crabe national vaut bien son pesant d’or
En admettant que les trois quarts de la population, soit 300 000 personnes s’adonnent à ce rituel, en excluant les bébés, les jeunes enfants, les allergiques, les touristes et les délicats, cela donne environ 3 millions de crabes vendus. Au cours moyen de 3 euros pièce, le chiffre d’affaires s’élève de 9 à 11 millions d’euros. Et on dira que le pays est en crise !
En ajoutant le riz, les ingrédients, les condiments, les parts à emporter, l’apéritif, le dessert et les boissons, la brève saison du matoutou représente un véritable trésor. En plus, hors taxes et octroi de mer. À défaut pour chacun de gagner le crabe d’or, il est clair que notre crabe national vaut bien son pesant d’or.