Les militants de La République en marche organisent peu à peu leur mouvement. Ils sortent de la discrétion des premiers temps en annonçant le recrutement de trois maires en délicatesse avec leur formation d’origine.
En Marche va-t-il faire exploser le PPM ? Nuance : PPM pour paysage politique martiniquais ? Emmanuel Macron avait recueilli 25% des voix au premier tour de la présidentielle en Martinique, un point au-dessus de son résultat général.
Désormais, ses partisans tentent de s’implanter durablement. Après quelques mois consacrés au nettoyage entre macronistes de la première heure et macronistes de la dernière heure, l’heure est désormais au recrutement d’élus de poids.
En l’espèce, de belles prises : les maires du Lorrain, Justin Pamphile, ex-EPMN ; de Case-Pilote, Ralph Monplaisir, ex-Républicains ; de Saint-Pierre, Christian Rapha, ex-Parti régionaliste. À l’étroit au sein de leur formation d’origine ou de leur coalition, ces trois leaders politiques ont franchi le pas. Le divorce était dans l’air depuis un bon moment entre Justin Pamphile et l’alliance EPMN conduite par le PPM (nuance : PPM pour Parti progressiste martiniquais).
Ralph Monplaisir, comme nombre de militants de droite d’outre-mer, se dit perplexe quant à la ligne du président des Républicains, lorgnant sans complexe vers l’extrême droite. Christian Rapha avait largué les amarres depuis nanni-nannan avec le Parti régionaliste et Chantal Maignan.
Il est prématuré de poser qu’un nouveau chapitre s’ouvre dans la recomposition, nécessaire, de notre paysage politique. Il n’empêche, si les élections municipales n’auront lieu que dans deux ans, en mars 2020, elles se préparent déjà, ici et là. Certains politiques vont s’en servir comme tremplin pour tenter de conquérir la CTM, un an après.
Nous n’y sommes pas encore, c’est vrai. Mais quelques-uns ont déjà enclenché la marche avant. Quelle vitesse atteindront-ils et dans quelle direction iront-ils ? Annou gadé pou wè. En français facile : wait and see !
Désormais, ses partisans tentent de s’implanter durablement. Après quelques mois consacrés au nettoyage entre macronistes de la première heure et macronistes de la dernière heure, l’heure est désormais au recrutement d’élus de poids.
En l’espèce, de belles prises : les maires du Lorrain, Justin Pamphile, ex-EPMN ; de Case-Pilote, Ralph Monplaisir, ex-Républicains ; de Saint-Pierre, Christian Rapha, ex-Parti régionaliste. À l’étroit au sein de leur formation d’origine ou de leur coalition, ces trois leaders politiques ont franchi le pas. Le divorce était dans l’air depuis un bon moment entre Justin Pamphile et l’alliance EPMN conduite par le PPM (nuance : PPM pour Parti progressiste martiniquais).
Ralph Monplaisir, comme nombre de militants de droite d’outre-mer, se dit perplexe quant à la ligne du président des Républicains, lorgnant sans complexe vers l’extrême droite. Christian Rapha avait largué les amarres depuis nanni-nannan avec le Parti régionaliste et Chantal Maignan.
Il est prématuré de poser qu’un nouveau chapitre s’ouvre dans la recomposition, nécessaire, de notre paysage politique. Il n’empêche, si les élections municipales n’auront lieu que dans deux ans, en mars 2020, elles se préparent déjà, ici et là. Certains politiques vont s’en servir comme tremplin pour tenter de conquérir la CTM, un an après.
Nous n’y sommes pas encore, c’est vrai. Mais quelques-uns ont déjà enclenché la marche avant. Quelle vitesse atteindront-ils et dans quelle direction iront-ils ? Annou gadé pou wè. En français facile : wait and see !