Ce mardi (23 octobre 2018), pour la première fois en Outre-mer, la Martinique accueillera le conseil des régions de France. Le lancement des "assises des libertés locales" est prévu à 11H30, dans la salle plénière de la CTM à Fort-de-France.
Cette rencontre inédite est l’occasion pour les représentants des territoires de France, d’aborder des sujets qui incombent à ces collectivités majeures et de participer surtout au lancement des assises des libertés locales, après l’appel unanime lancé le 26 septembre dernier à Marseille, par les maires, les présidents de Régions et de Départements, favorables à une décentralisation élargie.
C’est une relance de la décentralisation que revendiquent ces élus de la République, en matière de transition énergétique et écologique, pour la recherche d’un nouveau modèle agricole ou encore dans la perspective d’une ré-industrialisation avec les Petites et Moyennes Entreprises ou de tailles intermédiaires.
"C’est également au plus près du terrain, que se mènent au quotidien, la bataille contre la pauvreté, l’accompagnement des personnes les plus vulnérables, mais aussi l’accès au logement et à la culture", soulignent ces dirigeants, qui veulent en finir avec ce qu’ils appellent l’ultra-centralisation.
"Nous ne pouvons plus accepter la prise de pouvoir et le mépris de plus en plus flagrant d’une technocratie, enfermée dans ses certitudes et coupée de nos territoires et de nos vies", expliquent-ils.
Vecteur moderne pour l’égalité, modèle pour la performance économique, idéale pour la réforme de l’État, en supprimant les doublons qui ralentissent le temps de l’action publique, cette décentralisation a toutes les vertus aux yeux de ces exécutifs. Des libertés locales qui ont déjà franchi un pas supplémentaire en Guyane et en Martinique fin 2015, et qui semble avoir donné des idées aux autres territoires de France.
Reste à évaluer en 2021 l’efficacité et le pragmatisme de cette évolution institutionnelle (votée en janvier 2010), qui a vu pour la première fois, la création d’une collectivité unique, exerçant les compétences dévolues au département et à la région, (tout en demeurant régie par l’article 73 de la Constitution).En dehors de ce Conseil seront abordées des thématiques qui concernent plus directement la Collectivité Territoriale de Martinique :
L’amélioration du cadre législatif qui concerne la Collectivité Territoriale,
Les potentialités de la biodiversité,
Les défis à la croissance verte et l’économie bleue,
Les risques liés au réchauffement climatique.
Ce sera également l’occasion de lancer les "Assises de la décentralisation", action conjointe des trois associations qui regroupent l’ensemble des collectivités, (Association Régions de France, Association des Départements de France, Association des Maires de France).
La délégation sera notamment composée de :
*Hervé Morin, président de Régions de France, président de la région Normandie
*François Bonneau, président délégué de Régions de France, président de la région Centre-Val de Loire
*Renaud Muselier, résident de la région sud
*Jules Nyssen, directeur général de régions de France
*Guillaume Basset, secrétaire général de régions de France
*Alexandrine Salvi, conseillère presse et médias de Régions de France
*Pierre-Louis Cros, conseiller du Président Muselier.
Une relance de la décentralisation
C’est une relance de la décentralisation que revendiquent ces élus de la République, en matière de transition énergétique et écologique, pour la recherche d’un nouveau modèle agricole ou encore dans la perspective d’une ré-industrialisation avec les Petites et Moyennes Entreprises ou de tailles intermédiaires.
"C’est également au plus près du terrain, que se mènent au quotidien, la bataille contre la pauvreté, l’accompagnement des personnes les plus vulnérables, mais aussi l’accès au logement et à la culture", soulignent ces dirigeants, qui veulent en finir avec ce qu’ils appellent l’ultra-centralisation.
"Nous ne pouvons plus accepter la prise de pouvoir et le mépris de plus en plus flagrant d’une technocratie, enfermée dans ses certitudes et coupée de nos territoires et de nos vies", expliquent-ils.
La Guyane et la Martinique donnent des idées aux autres
Vecteur moderne pour l’égalité, modèle pour la performance économique, idéale pour la réforme de l’État, en supprimant les doublons qui ralentissent le temps de l’action publique, cette décentralisation a toutes les vertus aux yeux de ces exécutifs. Des libertés locales qui ont déjà franchi un pas supplémentaire en Guyane et en Martinique fin 2015, et qui semble avoir donné des idées aux autres territoires de France.
Reste à évaluer en 2021 l’efficacité et le pragmatisme de cette évolution institutionnelle (votée en janvier 2010), qui a vu pour la première fois, la création d’une collectivité unique, exerçant les compétences dévolues au département et à la région, (tout en demeurant régie par l’article 73 de la Constitution).En dehors de ce Conseil seront abordées des thématiques qui concernent plus directement la Collectivité Territoriale de Martinique :
L’amélioration du cadre législatif qui concerne la Collectivité Territoriale,
Les potentialités de la biodiversité,
Les défis à la croissance verte et l’économie bleue,
Les risques liés au réchauffement climatique.
Ce sera également l’occasion de lancer les "Assises de la décentralisation", action conjointe des trois associations qui regroupent l’ensemble des collectivités, (Association Régions de France, Association des Départements de France, Association des Maires de France).
La délégation sera notamment composée de :
*Hervé Morin, président de Régions de France, président de la région Normandie
*François Bonneau, président délégué de Régions de France, président de la région Centre-Val de Loire
*Renaud Muselier, résident de la région sud
*Jules Nyssen, directeur général de régions de France
*Guillaume Basset, secrétaire général de régions de France
*Alexandrine Salvi, conseillère presse et médias de Régions de France
*Pierre-Louis Cros, conseiller du Président Muselier.