Comme chaque année, le pays a adressé sa lettre de souhaits à celui dont la hotte est remplie de cadeaux. Une copie de cette missive a été remise à la rédaction de Martinique la 1ère. Nous en publions de larges extraits.
Cher Papa Nwel (c’est bien écrit "Nwel" en créole et non "Noël" en français), nous voudrions que tu accomplisses quelques miracles cette année, même si tu n’es pas affecté à cette mission divine. Nous ne sommes pas parmi les plus pauvres, ni les plus à plaindre sur la planète. Pas de famine ni de guerre à signaler. Aucun déplacement forcé de population ni de génocide à craindre.
Toutefois, nous avons quelques désagréments qui nous gâchent la vie, de la brume de sable aux échouages de sargasses sur nos plages. Nous connaissons aussi le record mondial de cancer de la prostate à cause du chlordécone. Dépêche-toi, Papa Nwel pour que le cyclotron soit opérationnel. Nos chefs nous ont dit fin 2019, mais on ne sait jamais avec les cyclones et surtout les grèves clandestines, un vrai fléau ici.
Nous voulons aussi que tu t’occupes encore plus de nos aînés, sans oublier les jeunes. Combien sont sans travail, qu’ils soient diplômés ou pas ? Une vraie calamité. Et puis, si tu pouvais abolir le trafic de drogue, nous pourrions mieux respirer.
Dans ta hotte profonde, nous espérons que tu amèneras le manuel du parfait gestionnaire à offrir à nos élus. Mais surtout, si tu en trouves quatre ou cinq qui aient une vision de notre avenir, tu seras loué.
Cher Papa Nwel, nous n’osons pas te demander l’impossible, comme des bus du TCSP qui roulent tous les jours, l’arrêt des embouteillages autour de Fort-de-France, le retour de la courtoisie chez les automobilistes. Peine perdue. Mais si tu pouvais nous offrir quelques doses d’esprit de sérieux pour compenser un peu notre tendance à la fête permanente, tu seras adoré.
Voilà, pour ce Noël 2018, ce que la Martinique te demande, cher Papa Nwel. Nous savons que tu feras de ton mieux pour combler, de ta baguette magique, notre pays fantastique qui se débat dans une situation critique.
Toutefois, nous avons quelques désagréments qui nous gâchent la vie, de la brume de sable aux échouages de sargasses sur nos plages. Nous connaissons aussi le record mondial de cancer de la prostate à cause du chlordécone. Dépêche-toi, Papa Nwel pour que le cyclotron soit opérationnel. Nos chefs nous ont dit fin 2019, mais on ne sait jamais avec les cyclones et surtout les grèves clandestines, un vrai fléau ici.
Nous voulons aussi que tu t’occupes encore plus de nos aînés, sans oublier les jeunes. Combien sont sans travail, qu’ils soient diplômés ou pas ? Une vraie calamité. Et puis, si tu pouvais abolir le trafic de drogue, nous pourrions mieux respirer.
Dans ta hotte profonde, nous espérons que tu amèneras le manuel du parfait gestionnaire à offrir à nos élus. Mais surtout, si tu en trouves quatre ou cinq qui aient une vision de notre avenir, tu seras loué.
Cher Papa Nwel, nous n’osons pas te demander l’impossible, comme des bus du TCSP qui roulent tous les jours, l’arrêt des embouteillages autour de Fort-de-France, le retour de la courtoisie chez les automobilistes. Peine perdue. Mais si tu pouvais nous offrir quelques doses d’esprit de sérieux pour compenser un peu notre tendance à la fête permanente, tu seras adoré.
Voilà, pour ce Noël 2018, ce que la Martinique te demande, cher Papa Nwel. Nous savons que tu feras de ton mieux pour combler, de ta baguette magique, notre pays fantastique qui se débat dans une situation critique.