Le début de la fin du confinement a commencé depuis hier (lundi 11 mai 2020). Mais sommes-nous vraiment disposés à sortir de chez nous et à reprendre nos activités ?
Sommes-nous tous prêts à reprendre ? Reprendre le travail, beaucoup ayant pris goût à rester à la maison en étant payé ? Reprendre l’école, quand les cours à distance sont assurés, même si tous les élèves n’ont pas eu cette chance ? Reprendre le chemin des magasins, quand nous nous fournissons à la supérette du quartier, chez l’agriculteur ou le pêcheur ?
Sommes-nous prêts à reprendre le chemin du stade, du cinéma, de la salle de concert, de la librairie, des visites à la famille ? Sommes-nous tous déterminés à recommencer à vivre comme avant ? À affronter les embouteillages sur la route, les cris de colère partout, la lassitude au bout d’une journée de travail, le stress du parent d’élève ?
En d’autres termes : la Martinique est-elle en mode déconfinement ? Sans établir une liste exhaustive des conditions nécessaires pour relancer l’activité tous azimuts, nous pouvons noter les réticences des élus à rouvrir les établissements scolaires. Nous pouvons noter le septicisme de certains enseignants qui ne souhaitent pas terminer une année scolaire qui a bien mal commencé, par ailleurs.
Ou encore la résistance des syndicats. Ils ne sont pas convaincus que les salariés seront correctement protégés. Les milieux économiques non plus ne sont pas encore persuadés que la production va reprendre de sitôt.
À se demander si le déconfinement n’intervient pas trop tôt. Rien n’indique que nous assisterons à des scènes d’euphorie collective. Et puis, le port du masque et la généralisation des tests sont encore l’objet de débats. Sans compter que le pic de l’épidémie n’est toujours pas arrivé. La seule certitude que nous avons concernant ce virus, c’est que nous n’avons aucune certitude.
La sortie progressive du confinement sera très progressive, tant que nous ne sommes pas entièrement rassurés. Ce qui se comprend aisément. Notre liberté d’aller et venir est revenue, mais nous n’en userons pas forcément dans l’immédiat. Le climat général ne nous y incite pas.
Pourtant, il faudra bien reprendre bientôt, en suivant le conseil d’un psychiatre renommé, le Professeur Aimé Charles-Nicolas. "Laissons nos angoisses glisser comme la pluie sur les feuilles de bananier".
Sommes-nous prêts à reprendre le chemin du stade, du cinéma, de la salle de concert, de la librairie, des visites à la famille ? Sommes-nous tous déterminés à recommencer à vivre comme avant ? À affronter les embouteillages sur la route, les cris de colère partout, la lassitude au bout d’une journée de travail, le stress du parent d’élève ?
En d’autres termes : la Martinique est-elle en mode déconfinement ? Sans établir une liste exhaustive des conditions nécessaires pour relancer l’activité tous azimuts, nous pouvons noter les réticences des élus à rouvrir les établissements scolaires. Nous pouvons noter le septicisme de certains enseignants qui ne souhaitent pas terminer une année scolaire qui a bien mal commencé, par ailleurs.
Aucune certitude sur le virus
Ou encore la résistance des syndicats. Ils ne sont pas convaincus que les salariés seront correctement protégés. Les milieux économiques non plus ne sont pas encore persuadés que la production va reprendre de sitôt.
À se demander si le déconfinement n’intervient pas trop tôt. Rien n’indique que nous assisterons à des scènes d’euphorie collective. Et puis, le port du masque et la généralisation des tests sont encore l’objet de débats. Sans compter que le pic de l’épidémie n’est toujours pas arrivé. La seule certitude que nous avons concernant ce virus, c’est que nous n’avons aucune certitude.
La sortie progressive du confinement sera très progressive, tant que nous ne sommes pas entièrement rassurés. Ce qui se comprend aisément. Notre liberté d’aller et venir est revenue, mais nous n’en userons pas forcément dans l’immédiat. Le climat général ne nous y incite pas.
Pourtant, il faudra bien reprendre bientôt, en suivant le conseil d’un psychiatre renommé, le Professeur Aimé Charles-Nicolas. "Laissons nos angoisses glisser comme la pluie sur les feuilles de bananier".