Une consultation sur l'indépendance de la Martinique est-elle envisageable à brève échéance? Le préalable : que l'idée soit admise par la population, dont la majorité rejette l'idée.
Après la Nouvelle-Calédonie/Kanaky, la Martinique ?
Un référendum d’autodétermination peut-il se tenir ici ? Après tout, nous disposons de plusieurs formations politiques revendiquant l’indépendance pour la nation martiniquaise. La principale d’entre elles est même à la tête de la principale collectivité. Sans oublier un député siégeant à Paris.
Mais voilà, comparaison n’est pas raison. Tout d’abord, il n’existe aucune demande d’accès à la souveraineté émanant du peuple. Ensuite, le dossier de la Martinique n’est pas inscrit au comité de décolonisation de l’ONU. Enfin, ce mot d’ordre n’a jamais été l’objet d’une campagne de presse à Paris, l’une des capitales médiatiques mondiales.
Contrairement à ce qui s’est passé en Nouvelle-Calédonie/Kanaky, la population ne s’est jamais soulevée, n’a jamais manifesté dans les rues, n’a jamais participé à la moindre grève générale pour réclamer l’indépendance.
Si la revendication existe depuis un demi-siècle, nos indépendantistes se sont convertis au fil du temps en gestionnaires des collectivités. Ou encore en porte-parole de notre mal-vivre. Ils se battent désormais pour un aménagement des institutions, et plus pour un changement de statut.
Comment faire autrement ? La population n’a jamais été convertie à cet idéal. Bien au contraire. Historiquement, l’idéal d’émancipation passe par l’assimilation. En clair, par la conquête de l’égalité des droits politiques avec les autres citoyens français. Et jamais par la rupture avec la France. Une philosophie développée par nos ancêtres esclaves, perpétuée à travers le temps.
Une particularité à prendre en compte pour comprendre que le droit à l’autodétermination, ou le droit de choisir librement son destin, s’est toujours traduit par le rapprochement avec la France.
Paradoxe ou pragmatisme : chacun verra midi à sa porte.
Un référendum d’autodétermination peut-il se tenir ici ? Après tout, nous disposons de plusieurs formations politiques revendiquant l’indépendance pour la nation martiniquaise. La principale d’entre elles est même à la tête de la principale collectivité. Sans oublier un député siégeant à Paris.
Mais voilà, comparaison n’est pas raison. Tout d’abord, il n’existe aucune demande d’accès à la souveraineté émanant du peuple. Ensuite, le dossier de la Martinique n’est pas inscrit au comité de décolonisation de l’ONU. Enfin, ce mot d’ordre n’a jamais été l’objet d’une campagne de presse à Paris, l’une des capitales médiatiques mondiales.
Contrairement à ce qui s’est passé en Nouvelle-Calédonie/Kanaky, la population ne s’est jamais soulevée, n’a jamais manifesté dans les rues, n’a jamais participé à la moindre grève générale pour réclamer l’indépendance.
Si la revendication existe depuis un demi-siècle, nos indépendantistes se sont convertis au fil du temps en gestionnaires des collectivités. Ou encore en porte-parole de notre mal-vivre. Ils se battent désormais pour un aménagement des institutions, et plus pour un changement de statut.
Comment faire autrement ? La population n’a jamais été convertie à cet idéal. Bien au contraire. Historiquement, l’idéal d’émancipation passe par l’assimilation. En clair, par la conquête de l’égalité des droits politiques avec les autres citoyens français. Et jamais par la rupture avec la France. Une philosophie développée par nos ancêtres esclaves, perpétuée à travers le temps.
Une particularité à prendre en compte pour comprendre que le droit à l’autodétermination, ou le droit de choisir librement son destin, s’est toujours traduit par le rapprochement avec la France.
Paradoxe ou pragmatisme : chacun verra midi à sa porte.